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  • Daniel est au top. Habitué des podiums, il s'est classé troisième dans la catégorie "plus de 65 ans".
  • Un groupe de copains pour attaquer Les Copains-Cyfac. Dans le désordre... en version randonneur (53 km) : Gilles R. En version cyclosportive (111 km) : Guillaume C., Michel D., Serge D. En version cyclosportive (157 km) : Thierry E., Gégé V., Olivier Z., Christian H., Daniel A., Stéphane R.
  • 157 km. 3 050 m de dénivelé. Le circuit des copains (version longue) est une épreuve chronométrée qui reste le parcours de référence en matière de cyclo.
  • Les grosses cuisses en reconnaissance en reconnaissance : Stéphane, Thierry, Olivier, Christian, Gégé et Michel (le grand). Prise de vue : Daniel.
  • Au même endroit, (évidemment, c'est le haut de la précédente image) les super du G1 vers le col des Supeyres, à proximité de l'Hôtel.
  • Derniers préparatifs. Un peu de fébrilité ? Mais non ! Thierry prend la pose. D'une grande quiétude.
  • Serge s'est changé bien caché derrière son vélo ( <:o)). Grande pudeur.
  • Guillaume en chantant. Pompons pompons / pompons pompons (paroles et musique de Beethoven — la Cinquième)
  • Nos copains des Essarts-le-Roi : Pierre, Laurent et Gaiwan
  • Gégé et Grand Michel : fin prêts. Bientôt "ça va tabasser" ou ça va être la guerre versus Gégé.
  • Daniel sourit... soyons objectifs : il sait que certains sourires vont virer au jaune.
  • Thierry rit. Il faut en profiter... après, il rira, fier de son expérience du jour. Mais il faudra digérer les 3000 m et des miettes de dénivelé.
  • Et pendant ce temps là, Olivier fixe ces moments cruciaux...
  • Vu de dos, tout paraît calme. Vu de face aussi, sans doute. Mais, vu de l'intérieur, c'est plus la même musique : le stress du sas c'est quelques centaines de calories dépensées à l'arrêt. Au coup de canon, les belligérants auront déjà perdu des plumes.
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«Les Copains-Cyfac» — 7 juillet 2013 — Ambert
la cyclosportive d'Ambert mérite bien son classement au top 5
une cyclo que j'aime particulièrement
 
  A mi-chemin entre l'Ardéchoise et l'étape du Tour, Les Copains-Cyfac mérite bien sa place dans le top 5 des cyclosportives française. La convivialité, l’organisation bien huilée, le parcours sécurisé, la beauté des paysages du Livradois et des monts du Forez séduisent et incitent à revenir : personnellement cette édition 2013 était ma dixième participation (la première fois c’était il y a déjà 20 ans) et le plaisir est sans cesse renouvelé.
Malgré une très très forte concurrence pour ce week-end-là (7 cyclosportives, dont l'étape du Tour, et La Marmotte) plus de 1900 participants se sont présentés au départ. L'UVO s’était déplacée en force avec 10 partants. Ceci a été salué par l'organisation qui nous a dédié une pancarte d'encouragement sur le parcours. Sympa.
Le premier week-end de juillet est maintenant ritualisé : pause déjeuner à Bourges dans un routier au buffet gargantuesque ; retrait du dossard et petite visite du village-
  départ à Ambert ; installation à l'hôtel du pont de Raffiny ; petite sortie dans le col des Supeyres ;
À l’UVO depuis 2004, Daniel Alland est vice-président du club. C’est lui qui, entre autres, gère les circuits hebdos, organise les grandes sorties et nous donne des leçons de mécanique, etc.
C’est un habitué des podiums des cyclosportives.
Bravo et Merci !
blancd
  échauffement ; entrée dans le sas. L'attente, environ 20 mn, fait grimper le stress…
Au coup de canon les blocages automatiques crépitent sur les pédales. Le flot des cyclos s’élance — départ en trombe — les 8 premiers km sur le plat sont une première occasion d’empoignade : tout le monde veut se placer avant d’attaquer le col de Chemintrand (13.5 km). A l’attaque du col, le cardio est déjà à la limite du rouge. Attention il faut penser au plat de résistance : le col du Béal... gérer, et donc laisser filer des centaines de gars.
Km 41 : col des Supeyres. Trois gros pelotons donnent des couleurs chatoyantes à cette magnifique montée, dans une belle lumière et le parfum des genets.
Km 53 : descente de 14 km dans les sapins, il faut tenir les roues, penser à boire et s'alimenter.
Km 76, le gros morceau du jour est là. Le col du Béal et sa montée de 12 km culminant à 1390 m, avec une pente toujours proches des 7 à 9%... puis un final vent de face. Les
  jambes font mal ; le 34x25 est nécessaire.
Km 111. Après 23 km de descente, la reprise sur le 4e col est terrible. Les cuisses sont à la limite du blocage du fait de crampes. Il faut insister. Ça passera… ne plus penser qu’à s'accrocher au groupe ! Il commence à faire vraiment très chaud et les passages dans les sapins sont très appréciés. Les enchaînements qui suivent — montées, descentes — sont vraiment casse-pattes et la grimpée du dernier km dans le col des Fourches est interminable. Mon peloton a bien fondu au soleil.
Km 138. Plongée de 19 km sur Ambert : la délivrance !
Ouf ! C’est fait !
La ligne passée, le groupe UVO se reforme. On se rafraîchit, on partage ses sensations. Après une bonne douche et le repas dans une salle des fêtes très conviviale, la certitude d'avoir participé à une très belle cyclo est forte.

DANIEL

 
 
Jamais eu autant mal aux cuisses !
 
  Sur le sas de départ, je réussis à me glisser derrière les dossards prioritaires (Daniel donc).
Départ rapide pour rester au contact de la tête de course. 6-7 bornes faciles à 30-40 km/h : je suis bien placé pour attaquer la première bosse de 10 km... je remonte direct dans les 10-20 premiers bien au chaud dans un groupe de 40-50 mecs. Ca monte à 30 à l’heure mini... Quelques relances en faux-plat à 45... Première descente, dans le peloton de tête, : 81 km/h sur mon compteur, ça frotte un peu. Impression bizarre : j'ai pas l'habitude mais les mecs autour ont l'air de maîtriser. Je suis étonné par le bruit de roulement des pneus dans un peloton à cette allure.
On attaque ensuite le premier col, à bloc derrière la moto ouvreuse, les voitures du club organisateur, et les motos de journalistes. Je me laisse griser par l'ambiance, la vitesse et le fait — pour une fois — d'être devant. Je passe donc le premier col dans le groupe de tête; 74 km en 2 h dont un peu plus de 40 km en montée... irréel et agréable !


  Une échappée se forme, sans moi évidement ! Ça roule trop fort maintenant, et, même en insistant, je n'ai pas les capacités pour accrocher les leaders.
Ensuite, c'est un enchaînement de courtes montées et petites descentes très casse-pattes où il est très difficile de reformer un groupe, pour rejoindre le pied du prochain col.
Le hic... Eh oui ! c'est qu'au bout de 80 bornes, le parcours se divise en 2, ceux qui partent sur le 111 km et ceux qui continuent sur le 157, alors qu' on est tous partis ensemble, au même rythme. Quelle erreur !
Je bifurque donc sur le grand parcours derrière un paquet reformé d'environ 30 coureurs, au pied du col du Béal, 12 km à 9%, classé 1ère catégorie sur le Tour de France.
Et là, je souffre ! J'ai fais la moitié du parcours devant et c'était marrant, mais maintenant, il faut rejoindre l'arrivée et c'est pas gagné. Je suis scotché au bitume.
Au pointage, à mi-ascension, je suis encore 52e mais je n'avance plus : j'ai envie de vomir ; c'est très très limite. Au sommet, 2 km de
  faux-plat avec un fort vent de face. Je suis seul... Enfin la bascule : ouf ! J'ai fait l'ascension en 51 minutes…
À l’UVO depuis 2010, Stéphane Rousseau nous vient du VTT mais il ne cache pas qu’il aime aussi tirer la bourre avec les cyclosportifs du groupe 1.
Il a été membre du Conseil d’administration du club et à ce titre, il a été l’animateur de la section VTT.
blancd
pas brillant ! Ensuite, 20 km de descente à bloc — tout est relatif : je ne parviens plus à appuyer sur les pédales — pour rattraper un groupe. En bas, c'est reparti pour 30 km de montée... je double, me fait doubler, accroche des groupes, me fait
  larguer... suis mort. J'ai jamais eu autant mal aux cuisses !
J'atteints le sommet : re-faux-plat pendant 5 km et enfin 12 km de descente rapide mais avec un fort vent de face. Je rattrape 3 mecs, prends l'aspi. Mais ils n'avancent pas, je passe devant. Ça suce ma roue... je les largue dans un enchaînement de courbes. Reste maintenant 1,5 km de plat. Les salauds reviennent, sprintent et me larguent !
5 h 41, la ligne d'arrivée.
Impossible de marcher, impossible d'aller au ravito, je reste figé sur mon vélo en attendant la mort libératrice… Heureusement c'est finalement Daniel qui arrive avec de l'eau... 1 minute après moi ! Le papy est manifestement costaud et son expérience a fait le reste !
Il me faut environ 1h30 pour récupérer et être capable de rejoindre la douche !
Plateau repas, podium pour Daniel (encore...), tirage au sort et c'est fini !
Reste plus que 4h30 de voiture pour rentrer... pas sérieux !

STEPHANE