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Embrunman, plus qu'un triathlon... un mythe !

(15 Août 2018)





  • Le Mythe
  • L'aire de transition
  • La natation, c'est fait....
  • Le vélo... merci l'UVO!
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  • Et c'est gagné !
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Préparation

Pour réaliser ce projet ambitieux qu’est l’Embrunman (3,8km de natation + 186km de vélo + un Marathon… le tout pour 4200m D+), il faut un peu se préparer… (..."un peu" étant un euphémisme). J’ai fait une préparation en 2 phases. La première, 3 gros mois de course à pied + sortie UVO le samedi et dimanche (quand la pluie ou les activités des enfants me le permettaient…) et ce jusqu’à l’EcoTrail 80km de Paris ! La seconde, 1 à 2 Nat (natation) par semaine + 2 à 3 CAP (course à pied) le midi, et les fameuses 1 à 2 sorties UVO dominicales. Le gros temps fort de la préparation vélo ayant été "Les 6 jours de Vars". Pour le vélo, j’ai suivi le G1 le samedi et généralement le G2 le dimanche. Pour un total hebdomadaire entre 8 et 13h de sport !


Avant-match

Le Jour J : 3 heures du mat, réveil ! J’ai plutôt bien dormi (étonnamment d’ailleurs…), j’entame mon petit-déj (céréales, pain-beurre-miel, etc…), puis petit tour aux toilettes avant de réveiller la petite famille qui est venue me supporter tout le long de l’épreuve.

4h15 les enfants ne tiennent plus, ils veulent y aller… « J’hallucine » ! Moi je suis tranquille (trop ?) et eux pressés d’en découdre… du coup, on se rend à l’aire de transition qui n’est qu’à 30 min de marche. La tension est palpable tout autour de moi, chacun gère à sa façon, personnellement et toujours aussi bizarrement, je me sens serein et même assez excité de commencer.


Natation : 3.8 km

5h50. J’entends le speaker qui annonce le départ des femmes dans 5 min… Oupss il faudrait peut-être que j’enfile la combinaison de natation. 5h55, les femmes sont à l’eau les hommes se préparent devant la ligne. 6h (et toujours en pleine nuit) : TOP DEPART ! Les gars courent vers l’eau (mais pourquoi se dépêcher ???? on en a pour la journée d’efforts…)… moi je croise ma p’tite famille, arrêt bisous, et cette fois c’est parti !


On a à peine une petite lumière au loin comme repère, et 2 tours à faire… Le premier est en mode « machine à laver » - et oui !! même sur un triathlon XXL les concurrents se battent pour pouvoir nager. Le deuxième tour se passe plutôt bien et j’en sors presque indemne, en 1h13 ! (Presque, car un sauvage m’a réveillé une blessure à l’épaule…).


Vélo : 186 km

J’ai pris l’option "changement intégral". Une fois en cycliste, je prends mon vélociraptor (BH que vous connaissez) et j’entame… la première montée… allez, 10 km pour commencer tranquille vers St Apollinaire. Je pars sur un rythme « 6 jours de Vars » - donc assez soutenu – et avale les premiers 40km en 1h30 (le meilleurs est en 1h20) – puis un petit coucou à la famille au passage ! Prochain rdv : Guillestre. J’y arrive toujours dans les temps définis avec ma p’tite troupe : il est 9h du mat, déjà 3h d’effort et il en reste encore beaucoup !


Allez GO GO GO… le Col d’Izoard. Je le connais bien, je l’ai travaillé avec l’UVO et il passe plutôt bien (2h) … mais c’était sans compter la fringale… quand elle vous prend par surprise… et elle me suivra toute la montée. Ce fut dur mais grâce à nos 6 Jours de Vars, je passe le col sans trop tirer sur le bonhomme (2h30 pour faire les 30km…outch) ! En haut, il reste la moitié à faire… si si ! Allez, après le sandwich, c’est reparti… Je vais mieux, je laisse ma copine fringale en haut de l’Izoard et entame ma descente, à la « Gégé » …. mais sans la chute


Passage à Briançon, les Vigneaux, le mur de Pallon, la descente de Champcella, la remontée à Réotier, puis retour vers Embrun pour finir par la côte de Chalvet… le tout en 7h59min32s… je voulais faire moins de 8h de vélo, mission accomplie : je termine en larmes de bonheur !


Marathon : 42,195 km

De nouveau, changement de tenue presque complet, je ne garde que le tee-shirt (car il contient des poches)! Et c’est parti pour le marathon de montagne... La foulée n’est pas celle d’un marathon sec, plutôt celle d’un trail longue distance. J’avance encouragé par tout mon clan (femme et enfants) qui est toujours au rdv, mais également des amis présents sur le site et… SYLVAIN !!! Sylvain Dubut et sa p’tite famille… je cache quelques larmes (oui, on est tellement heureux et à fleur de peau qu’on pleure facilement) et grâce à eux tous, je brave ce marathon non sans difficultés, pour enfin atteindre cette objectif de malade en 13h et 48 min, complètement vidé…. mais tellement heureux !


(Une "version longue" de ce récit est disponible sur demande)
••• Christophe O.