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47ème Mons-Chimay-Mons

ou 1430 cyclos et 2 UVO
au pays de la bière





Le traditionnel Mons-Chimay-Mons du 1er Mai a entamé la saison des Brevets Cyclos Côteurs Belges (BCCB) par un temps sec mais frais ; ce n'était pas gagné, le trajet France Belgique s'étant déroulé sous une forte pluie sans discontinuer.


Des gants d'Wallons s'imposent
Nous sommes partis, Pascal Boulez et moi-même, pour voir monts et merveilles… et on a vu monts et vallées.

Partant de Mons avec une température de 2°C, Pascal m'a dit « Je vais mettre des gants doigts longs ». J'ai entendu « des gants d'Wallons »… normal, on était en Wallonie...

Inscriptions faites, nous avons traversé Mons. Sa grand-place, où la couverture d'Arne Quinze est réalisée comme un immense mikado. Sur la façade de l'hôtel de ville on a oublié de caresser la tête du singe de Mons pour nous porter bonheur. Puis, un fléchage sur supports en bois dans les secteurs pavés nous a conduits vers la route nationale 40 ! Une longue ligne droite interminable : 10 kilomètres, vent de face. Sylvain nous avait vendu ce BCCB pour ses petites routes sinueuses à souhait...... avait-il déjà abusé du breuvage local ???


Bocages, lisiers et dinosaures
Subitement, on quitte cette nationale sans aucun regret en tournant à 90° à gauche pour commencer les hostilités avec des pavés puis des routes recouvertes de plaques de béton : la Belgique nous souhaitait la bienvenue à sa façon ! Nous étions en pleine zone rurale, où il y a beaucoup d’élevage ; presque comme en Bretagne : bocages, lisiers, côtes en tous genres et vent (de face de préférence).

La seule portion de « plat » de cette sortie aura duré 3 kilomètres : un chemin de halage le long de la Sambre, où nous avons pu admirer un dinosaure – heureusement, il était sur l'autre rive de la rivière.

Juste avant le premier ravitaillement, une halte à l'office de tourisme de Beaumont où j'ai veillé à ce que Pascal B. prenne bien SON vélo, et non l'un de ceux à assistance électrique garés à côté des nôtres (voir photo).

J'en Chimay C bon
Premier ravitaillement à Beaumont alors que nous avions passé la frontière déjà deux fois, sans nous en apercevoir. Enchaînant côtes, montées, et autre ascensions, Pascal a eu ce mot mémorable : J'en Chimay C bon !

Nous étions enfin sur ces petites routes sinueuses et pentues promises par Sylvain ! Nismes nous accueille pour le second ravito au km 82 : du sucré, du salé… très bien. C'est à cet endroit que notre manque de lucidité nous a fait prendre le grand parcours. Cela nous a permis de découvrir LA difficulté du jour. Un pur bonheur pour les yeux et les oreilles mais arrivés au sommet (359 mètres, restons modestes – la Belgique culmine à 694 mètres, y'a pas de miracles) les cyclos étaient bien réchauffés.


De vrais ravitos mais un faux plat pays
La descente nous reconduit à Nismes pour un troisième ravitaillement. Un cyclo moins chanceux que nous a déjà eu trois crevaisons et est en recherche d'une chambre à air à valve longue …...

Au km 147, on arrive enfin à Chimay pour le quatrième ravitaillement. Photos souvenirs de cet endroit de légende. Nous sommes sur la route du retour !

On repasse la frontière plusieurs fois, passant près de Fourmies, célèbre pour son grand prix. Lors d'une des multiples remontées de cuvette, un automobiliste sortant de sa maison à reculons, nous coupe dans notre élan au milieu de la côte : Grrrrr !

Au km 184, Beaumont à nouveau pour le cinquième ravitaillement. Il était temps d'arriver : les bénévoles ont ressorti pour nous du fromage, des chips et tout ce qui va bien comme carburant afin de terminer ce périple.

Après une erreur d'aiguillage repartant de Beaumont, nous avons repris la route vers Mons. Même si globalement nous avons perdu de l'altitude entre Beaumont et Mons sur ce dernier tronçon. Nous avons ainsi pu vérifier que le grand Jacques habitait un faux plat pays.


Vous avez l'habitude de faire du vélo ?
Nous avons été accueillis à l'arrivée à Mons par les organisateurs, et vu notre état de (dé)fraîcheur, ils nous ont demandé si on avait l'habitude de faire du vélo !

Lorsqu'on leur a dit qu'on avait fait 232 kilomètres en 10h20, ils nous ont offert un magnum de Chimay bleue avec leurs félicitations (voir photo). Nous n'étions pas les derniers à arriver : après s’être restaurés et avoir remisé nos montures dans la voiture, un cyclo en randonneuse, ayant fait également le grand parcours, en termine à son tour. L’honneur de l'UVO est sauf, nous n'étions qu’avant-derniers. Ouf !

C'est bien évidemment une sortie qui restera pour moi un très bon souvenir parce que partagée avec un super compagnon de route.

••• Pascal C.