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Discours 35 ans de l'UVO -Vincent

Chères amies cyclotes, Chers amis cyclos,
Chers conjoints de cyclotes, chers conjointes de cyclos,
Selon la tradition – et désormais c'est même inscrit dans le programme officiel de la soirée - j'ai le plaisir de prendre le micro quelques instants pour essayer de vous divertir quelque peu en vous parlant de… … vélo bien entendu.
Ben oui c'est l'principe, on est un club de vélo… donc je vais vous parler de… vélo ! On s'rait un club de pétanque je vous parlerais de… pétanque, mais ce serait tellement chiant que vous auriez très vite les boules…… tandis qu'avec le vélo, on va voyager un petit peu et ce sera plus marrant !! Enfin j'espère…
Mais il ne vous aura pas échappé que ce soir ce n'est pas une soirée club tout à fait comme les autres puisqu'en cette année 2019, nous fêtons les 35 ans de l'UVO.

35 ans… l'âge de la perfection peut-être comme le suggère cette demoiselle… mais étant un homme j'ai un peu de mal à savoir si c'est vrai puisque, tant son accord grammatical que la qualité elle-même font de la perfection une caractéristique exclusivement féminine… (Ah ça vous plait ça n'est-ce pas mesdames).
Mais 35 ans c'est aussi l'âge où vous mesdames vous sortez enfin de l'adolescence pour rentrer enfin dans l'âge adulte (…Ah là ça passe moins bien là on dirait ...). Mais c'est pour rire évidemment… puisqu'en réalité mesdames vous restez ados toute votre vie …. Et nous on vous a "à dos" toute notre vie… hihihi… comme dirait Claudius… comment y va l'Claudius ??? Si je te taquine un peu tu respires un bon coup et tu ne bronches pas hein Claudius, promis!!
Alors pour revenir aux 35 ans de l'UVO, ce club a donc été créé en 1984 par Georges Orwell… euh… non pas Georges Orwell… Jean Dupuis… je les confonds toujours ces deux-là… Bon Jean Dupuis était sans doute moins célèbre qu'Orwell, mais pour nous il fut bien plus précieux puisque c'est lui qui, comme disait Jane, fonda l'UVO.
D'ailleurs vous le voyez ici sur une photo d'époque… Il devait avoir déjà loin dans les 80 Papy Dupuis… et le nom du club était d'époque aussi... Union vélocipédique orgerussienne … plus ringard tu meurs… on va garder UVO hein…!!
Et là sur cette photo y'avait le gros des troupes de l'UVO de l'époque… vous voyez on était 8 roulants…. (Non Steven, pas "et un croulant" … un peu de respect pour Mr Dupuis s'il te plait….)
Mais la fabuleuse histoire de l'UVO, j'vous l'ai déjà racontée en long et en large aux 25 ans puis aux 30 ans du club… alors je ne vais pas remettre ça…. tant pis pour ceux qu'étaient pas là, fallait venir à l'UVO plus tôt les p'tits gars !
Non, ce soir, je voudrais plutôt vous parler de l'histoire de l'UVO au travers du regard de notre ami Alain Vernerey, que vous voyez également sur cette même photo puisqu'il faisait partie des 8 cyclos actifs de l'époque !!
Comme vous le savez, Alain nous a quittés il y a quelques semaines à peine et je voudrais donc lui rendre hommage ce soir.
Alain aura été d'une fidélité et d'une assiduité exemplaires à l'UVO, puisqu'il y était déjà lorsque je suis moi-même arrivé au club,en 1998 – et oui Steven, tu vois t'avais même pas 10 ans que nous on roulait déjà à l'UVO, avec sur le dos des maillots que t'oserais même pas porter pour Halloween… Alors un peu de respect pour les vieux s'il te plait….
Alors pour revenir à notre ami Alain, durant les années 1990 et 2000, il fut LE pilier du club, assurant la continuité de la gestion quotidienne aux côtés des différents présidents qui se sont succédé durant cette période. Bon faut reconnaitre qu'à l'époque on devait être 12 au club les bonnes années, donc forcément la gestion de l'UVO n'avait pas la même densité qu'aujourd'hui, mais quand même il fallait assurer… et il assurait Alain !! Il s'occupait de presque tout…
D'abord, il tenait les cordons de la bourse de l'UVO avec pragmatisme et désintéressement aussi… et ça, ça a bien changé vu qu'aujourd'hui, même si not' trésorier s'appelle Alain aussi, toute ressemblance s'arrête là… puisque lui y'pique dans la caisse pour se payer des restos pendant ses vacances avec madame… mais j'plaisante… il le fait toute l'année, ça se voit beaucoup moins comme ça !!
Alors pour revenir à notre ami Alain Vernerey, il n’était pas que trésorier… il s'occupait aussi de la bonneterie et de toute l'organisation de notre rallye annuel…c'était Lemaire, Bertho et Bisson à lui tout seul not' Alain !! Un vrai "couteau suisse" comme l'a très justement dit notre vice-Président Patrick.
Notez que quand on tient les cordons de la bourse, c'est pas plus mal d'avoir un petit côté suisse… j'ai pas dit un côté "p'tit suisse"… Alain ce n’était pas du fromage, même si c'est pour moi ce soir un plaisir de vous le conter !!
Et en plus de tout cela, il s'occupait aussi des réservations de restaurants… et notamment pour le déjeuner où on se retrouvait avec femme et enfants lors de notre grande sortie annuelle vers Tourouvre…
…ah là j'en vois parmi les nouveaux qui ont un air interrogatif et qui s'demandent où c'est ça Tourouvre… …et ceux qui savent, y s' disent qu'c'était quand même pas "LA grande sortie de l'année de l'UVO"….
Et bien si messieurs !! Dans les années '90, traditionnellement le 1er mai, rejoindre Tourouvre, petite bourgade sans aucun intérêt située dans le Perche, et ben, c'était notre objectif de l'année… 110 km… on s'entrainait dur tout mars et tout avril, parfois même on dépassait le 24 de moyenne durant les amicales… c'est vous dire si on y mettait le paquet !!
Mais après 10 ans dans le Perche,on a fait le grand saut… à la perche comme dirait Claudius… Hihihi… Y va toujours bien l'Claudius ??? … et notre objectif est devenu Honfleur… Là ça commençait à devenir sérieux, même si c'est tout plat… Normal c'est Jacky qui fait le parcours !!
Alors en 2000, notre ami Alain fut aussi de la première "épopée" de l'UVO lorsqu'on est allé en vélo jusque Washingborough, dans le nord-est de l'Angleterre. Sachant qu'on n'avait jamais dépassé le Perche, je pense que le mot épopée est totalement justifié !! Alors que dire de "Washing borrow"… ce qui en anglais signifie littéralement "emprunter une machine à laver"... c'est vrai que vu l'temps qu'on a eu valait mieux en avoir une de machine à laver à l'arrivée sinon on serait rentrés en slip !!
Washingborough… c'est donc une petite bourgade anglaise qui est totalement comme on l'imagine quand on connait pas, à savoir… très verte … va savoir pourquoi…. et où il y a une seule religion, et tout le village est pratiquant: le whisky. … Youcef s'en souvient encore !!
Alors vous allez me demander ce qu'on est allé foutre dans un coin paumé comme ça… et bien j'te l'donne en mille Emile, c'était pour fêter les 10 ans de jumelage d'Orgerus avec la machine à laver !! Plus fort que Darty, l'UVO !!
Ah, on aurait pu croire que quand les élus de 90 ont cherché à se jumeler avec une autre ville y'z'auraient choisi un truc sympa genreun petit village de Toscane ou du sud de l'Espagne... que nenni…va savoir comment y sont tombés sur Washingborough…. On sait pas… devaient pas boire que d'l'eau… déjà à l'époque… on sait pas …
Alors après Washingborough, en 2002, Alain était toujours à nos côtés pour la première vraie sortie club, c'est-à-dire celle dont on a choisi nous-mêmes la destination, à savoir Strasbourg. Pour la seconde fois dans notre vie de cyclos on a fait 4 jours de vélo consécutifs, c'est vous dire si on commençait à se prendre pour des vedettes à l'UVO !!
Comme Washingborough, rallier Strasbourg c'est ce que l'on pouvait appeler des étapes en ligne, ce qui impliquait d'avoir une voiture suiveuse pour transporter les bagages d'une étape à l'autre. Et accessoirement un cyclo pour la conduire… qui va raconter après qu'il a fait Orgerus-Strasbourg avec l'UVO… sauf qu'il a fait tout l'trajet planqué dans la bagnole!!
Alors aujourd'hui, tout ça c'est fini, on choisit un point de chute (…une pensée pour Gégé)… et on rayonne à partir de là, comme ça tout le monde fait du vélo. Des circuits "en étoile" on appelle ça… quand j'vous disais qu'on commençait à se prendre pour des stars ! Et y'en a pour tous les gouts : parcours courts, longs, faciles, difficiles... tout le monde y trouve son plaisir !!
Et comme ça on a écumé plein de régions depuis 2002 : la Bourgogne, la Vendée, la Bretagne, le Luberon, le Périgord, le Jura, et même la Belgique une fois !! Enfin, deux fois, en 2005 et 2013.
Alors voilà, Messieurs dames, c'était tout cela à la fois notre ami Alain, car dans tout ce que je viens de vous raconter il était à nos côtés, et très souvent comme organisateur en plus d'être participant. Alors ce soir on a la chance d'avoir son épouse Brigitte parmi nous, et on l'en remercie. Brigitte, je te fais la bise de loin. Parce que c'est cela aussi l'UVO, c'est pas juste une bande de fêlés qui font du vélo, ce sont aussi des conjoints qui se joignent à la fête, et parfois même, qui nouent de solides liens d'amitié…
Alors mes Chers amis, je voudrais dédier cette soirée à notre ami Alain, et en mémoire de tout ce qu'il a fait pour l'UVO je vous proposede l'applaudir très chaleureusement.
Je pourrais ainsi vous raconter pendant des heures tout ce qui a été fait en 35 ans à l'UVO, mais il faut aussi vous parler de l'UVO telle qu'elle est aujourd'hui. L'UVO c'est désormais plus d'une centaine d'adhérents, et plus d' 1.800.000 km parcourus sur les dix dernières années – ça fait quand même 45 fois le tour de la terre ! - Et plus de 216.000 km rien que sur les 12 derniers mois.
Alors si vous le voulez bien, je vais m'attarder quelque peu sur l'année cyclo 2019, qui à elle toute seule résume parfaitement ce qu'est devenue l'UVO à l'aube de sa 36ème année.
Après un hiver qui, par certains côtés, m'a rappelé la machine à laver anglaise, l'année a commencé par notre traditionnelle participation au prologue de Paris-Nice, qui comme son nom l'indique, partait donc de… St Germain-en-Laye.
Et ce fut l'occasion pour Papy Hubert et Papy Joël d'être interrogés par les journalistes de France 3 région… non Steven pas pour l'émission "Une journée au zoo"… pour le journal de la 3. Oui môôôôsieur, nos papys agités sont passés au JT !!
Mais pour quelques chanceux, dont je faisais partie, l'année cyclo a vraiment commencé fin mars par les stages du soleil. Ces stages, cela fait 17 ans que l'UVO y participe, Jean-Louis et Guy Laspougeas ayant été les pionniers de cette excellente initiative !! On descend dans le sud vers Roquebrune-sur Argens, et on fait du vélo sous une météo printanière dans une superbe région bien vallonnée, histoire de se mettre en jambes pour la saison.
Et vu qu'à Roquebrune, il y a l'Argens qui coule à flots, notre trésorier nous accompagne toujours, on ne sait jamais si ça débordait un petit peu…. Ben oui faut bien payer les vacances hein !!
Cette année, c'était génial, 6 jours de vélo sous l'soleil pendant qu'on s'les gelait à Orgerus. Alors je dis génial, mais nous avons quand même du déplorer une chute, non pas celle de Gégé, il n'était pas avec nous… quoi qu'il est tellement doué l'Gégé qu'il serait encore foutu de tomber même quand il est pas là … non cette fois c'était une chute de notre ami Jean-Pierre…
Alors à j'me d'mande si l'Jean-Pierre il aurait pas un peu de sang belge !? … attends, on fait 600 bornes sur la semaine, et lui il attend le dernier jour, à 2 km de l'hôtel, pour se vautrer dans le fossé… bon d'accord c'est à cause du mec devant lui mais quand même… résultat, ligament de l'épaule déchirés et clavicule en érection permanente !! Bon ça l'a pas empêché de se remettre à picoler le soir même … d'ailleurs moi j'me demande si tout ça c'était pas un peu fait exprès pour se faire chouchouter par Madame !!
Tant qu'à faire dans les histoires belges, restons-y, puisqu'en avril, nous avons eu trois lascars qui ont participé au Liège-Bastogne-Liège cyclo. Il s'agissait de trois novices sur l'exercice à savoir Fred Richard, Jocelyn et Vincent… l'autre Vincent pas moi … moi en avril je bosse… enfin lui aussi y "bosse" me direz-vous… (Oui ça c'est pour les initiés).
Les voilà donc partis avec deux autres potes sur le parcours intermédiaire du Liège-Bastogne-Liège cyclo, soit 153 km, bien vallonnés là aussi… Ah ça faut pas toujours croire c'que dit l'grand Jacques hein… le plat pays… allez faire un tour en Ardennes juste pour voir si c'est plat ce pays….
Et en plus, là-bas…"dans le Nord" comme disait le ch'ti Galabru… ben il fait pas chaud… et l'Jocelyn lui qu'était parti juste en cuissards et manchettes… en manchette en Avril, dans un coin de la Belgique où on déclenche le plan canicule quand le thermomètre dépasse 17°C en juillet !!
Mais ce n'est pas tout, la vraie histoire belge c'est sur le retour… les deux voitures de cyclos se suivent à bonne distance sur l'autoroute quand soudain dans la première, notre ami Fred regarde dans son rétro et… catastroooffeuuhhh… y' ne voit plus son vélo sur le porte-vélo … d'habitude on oublie la belle-mère grabataire sur l'autoroute, là c'était le vélo gras par terre sur l'autoroute … panique à bord… et si ça provoquait un accident… meeerdeeeuuuhhh…. et quelques secondes après, coup de fil de la voiture n°2 qui a vu le vélo sur sa route et s'est arrêtée…. Et Vincent qui s'en est allé le récupérer sur la bande de gauche au péril de sa vie…. et ben tu l'croiras ou pas, mis à part la selle explosée, il avait quasi rien l' vélo ! Et Vincent non plus d'ailleurs. (accent belge) Si ça c'est pas d'la chance une fois, dis !!
Et puis il y eut aussi cette année la traditionnelle ardéchoise, qui comme son nom l'indique, se déroule …en Ardèche… ben ouais parfois ça marche !! Date sacrée dans l'agenda UVO, l'Ardéchoise. Quatre jours de vélo là encore dans un paysage paradisiaque et vallonné. Daniel a du en faire une treizaine, presque aussi bien que les quatorzaines de sangliers d'Obelix… c'est vous dire si ça fait un moment qu'on est client… donc cette année il a envoyé sur les routes une poignée de petits nouveaux en la matière comme Steven, Thierry Ringenbach, Gilles Tessier, Christophe Orazi, Chris Filias, Jocelyn (encore lui), Steph Le Breton… euh Le lostec…
Et selon la tradition UVO tout ce petit monde était encadré par de vieux briscards comme Alain Lemaire pour gérer les sous, Pascal Boulez pour guider sur les itinéraires, Hubert Leman pour assurer le tourisme, et bien sur toujours Gégé pour les figures acrobatiques. Ils ont tous souffert mais y sont tous arrivés avec le plaisir de l'exploit accompli.
Puis dans le même genre début juillet y'a eu les 6 jours de Vars, nouvelle croix dans le calendrier UVO depuis 2 ou 3 ans. Comme son nom l'indique, "les 6 jours de Vars" consistent à faire 5 jours de vélo en haute montagne. Au final, près de 600 km à avaler et grimper l'équivalent de trois fois le Mont Blanc. Bref, t’arrête pas de monter ou descendre, tout c'que j'aime !
Toujours dans le même genre, mais cette fois sur un seul WE, un BRA... alors un BRA c'est pas un Bon Ragout Ardennais… c'est un Brevet Randonneur Alpin… et cette fois c'est notre ami Stéphane Le lostec qui s'y est collé en solo pour monter et descende des cols, des cols et des cols… et je ne vous parle même pas des faux cols… de bière évidemment.
Et puis il y eut aussi tout le reste, le 200 du club, Orgerus-Honfleur, Chantilly-Le Crotoy, le rallye des clochers, le Giro des clochers, et j'en passe.
Mais cette année, il y avait aussi le Paris-Brest-Paris. Alors ça, c'est seulement tous les 4 ans. Pour se souvenir quand c'est, moi j'ai un truc:
le PBP c'est les années impaires qui suivent une année paire qui ne se divise pas par 4… facile non ? … Si si essayez ça marche... un moyen mnémotechnique on appelle ça…
Mais avant de vous narrer cette aventure, je voudrais d'abord faire un petit sondage auprès des non cyclos…. Qui parmi vous est déjà allé en voiture d'Orgerus jusqu'au bout de la Bretagne, à Brest, à la pointe du raz ou quelque part dans ces coins-là? Et ça vous a paru plutôt vite fait ou plutôt un peu long comme trajet ? … un peu long tout de même…. Et vous êtes revenus le même jour ? Ben non… on n'est pas des bœufs quand même, on va pas se taper 600 bornes juste pour voir la rade de Brest et revenir dans la foulée… on est d'accord là-dessus, ce s'rait complètement débile…
ouaiiisssss… pourtant… le Paris-Brest Paris cyclo, messieurs dames, c'est exactement de cela qu'il s'agit !! A un détail près… c'est qu'c'est pas en voiture, c'est en vélo … Ben oui sinon ce s'rait pas drôle…
Alors, comme son nom l'indique,le PBP part donc de …Rambouillet, tu te tapes tout le chemin jusqu'à Brest, tu fais tamponner ton carton de route,et tu reviens au même endroit que t'es parti… c'était bien la peine d'y aller hein… y'a que des sportifs pour faire des trucs pareils….
Et tout ça, au final ça fait plus de 1200 km et l'équivalent de trois fois le mont blanc à escalader, réparti en à peu près 652 côtes…. et pour faire tout ça on te donne maximum 90 heures, pas une minute de plus…. Donc les hôtels tout ça t'oublies… tu fais le truc d'un traite, tu dors pars, ou si tu peux, juste une heure par-ci par-là, mal de préférence …et en plus tu payes… 135 balles… hé c'est qu' c'est pas donné le PBP. Faut être complètement fou, vous trouvez pas ? Mais je vous rassure, les fous gèrent.
Et bien ce soir, mesdames et messieurs, je voudrais vous parler de 4 cyclos hors norme, trois hommes et un coupe-faim… (vous comprendrez tout à l'heure pour le coupe-faim). Bref, je vais vous parler de 4 finishers du Paris-Brest-Paris comme on dit au pays des machines à laver : Jean-Louis, 4 succès en 5 tentatives, Valérie, Stéphane et Patrick, chacun deux succès en autant de participations.
Alors vous vous imaginez bien que participer à une telle aventure ça ne se décrète pas du jour au lendemain, il faut des mois de préparation. Dans son compte-rendu que je vous invite à aller lire sur notre site Uvorogerus.com, Patrick nous a raconté qu'il s'y préparait depuis 2 ans… avec un programme d'entrainement je n'vous raconte pas…. A côté les footballeurs de l'OM c'est des rigolos. Enfin, de toutes façons l'OM c'est des rigolos !
Quant à Jean-Louis lui, il s'est préparé depuis 4 ans…. A peine était-il descendu du vélo à l'arrivée de son Paris Brest Paris 2015 qu'il a dit à Louise-Anne : allez, en 2019 je r'mets ça ! C'est comme le whisky à Washingborough, le PBP c'est une religion et il y en a ici qui sont très pratiquants !! Y'en a même qui ont rechuté après 20 ans de sevrage… c'est vous dire si c'est une addiction qu'il est difficile de se sortir de la tête… no comment…
Alors comme vous avez tous lu les magnifiques comptes-rendus sur notre merveilleux site public uvorgerus.com… je ne vais pas tout vous re-raconter sinon on y est encore demain matin. Je voudrais juste revenir sur quelques moments épiques de cette aventure collective, car c'est bien de cela qu'il s'agit!
Pour pouvoir vous inscrire sur le Paris-Brest, il faut d'abord valider 4 brevets qualificatifs de 200, 300, 400 et 600 km. Il y avait donc sur la ligne de départ de cette aventure Stéphane, Valérie, Jean-Louis et Patrick, ainsi que votre serviteur, soit 5 cyclos… pour seulement 4 vélos : rassurez-vous c'est pas parce qu'y manquait un vélo que j'suis pas arrivé au bout… c'est juste que le couple Valérie-Stéphane avait opté pour le tandem.
Le premier 200 de l'année, début mars, nous l'avons fait au départ Andrésy, sur les bords de Seine. Alors des 200 on en fait plusieurs chaque année donc c'est pas ça qui nous fait peur. Jean-Louis m'avait dit "on aura un peu de vent le matin". Mazette, une tornade ton p'tit vent kaptain !! Je pense que personne ici n'a jamais fait de vélo avec un vent pareil.
La ligne droite sur le long plateau avant de plonger sur les Andelys restera je crois dans nos mémoires. Et même dans les annales tellement on en a chié si vous me permettez ce jeu de mots un peu vulgaire… Nous avons mis 1 heure pour faire une ligne droite d'une douzaine de km… je vous laisse calculer la moyenne… à plusieurs reprises nous nous avons visité le bas-côté, poussés par un vent latéral d'une violence inouïe. S'abriter derrière le cyclo devant soi était juste une notion devenue illusoire, tant le vent transperçait tout… du jamais vu…
D'habitude un 200 ça se fait en 7 ou 8heures… Là on a mis plus de 10 heures… les batteries de nos GPS étaient mortes depuis un moment quand on est enfin arrivés au gymnase d'Andrésy, complètement épuisés. Pour vous situer le contexte, tous les finishers on a été applaudis à leur retour, tant les conditions étaient homériques… du jamais vu.
Tel un saint-Bernard, notre Saint-Patrick n'a cessé toute la journée de ramener le cyclo distancé par la dureté de l'effort...… Et bien messieurs dames, c'est sans doute ce jour-là qu'est né l'esprit de corps du groupe Paris-Brest-Paris. L'équipe s'est soudée par des maillons plus solides qu'une chaine de vélo, et plus rien n'allait pouvoir la briser jusqu'au départ de l'épreuve. A tel point que les petits passages à vide que nous avons connus sur les autres brevets qualificatifs ne furent au final que des péripéties.
Par exemple, sur le brevet de 400 km, voilà-ty pas que notre Valérie a découvert pour la première fois de sa vie ce que c'était d'avoir des crampes… c'est vous dire si la nature est injuste !? Bienvenue au club ma chère, tu parles à un connaisseur. Mais une fois encore notre Saint-Patrick était là pour prodiguer les premiers soins au beau milieu de la nuit…. Avec l'accord de Stéphane bien entendu !!
Quant au brevet de 600, il ralliait mon pays natal – décidément c'est très belge ce soir – et il fut l'occasion d'un test de solidarité grandeur nature.
Tout partit d'une petite chute totalement anodine sur les pavés du centre-ville de Tournai, mais qui aura le tort de fragiliser de manière irréversiblele dérailleur arrière de mon vélo. La réparation nécessaire se fit dans le sas d'une banque. Etant aussi doué en mécanique qu'en tricot, je ne fus que le spectateur anxieux de la scène, et ma contribution à l'effort collégial se limita à rallumer toutes les deux minutes l'éclairage temporisé du sas de la banque, dans un mouvement de gesticulation désordonnée s'apparentant plus à la danse de Saint-Guy qu'à un interrupteur (Une pensée pour Laspougeas, un autre genre de Saint-Guy).
Et après une heure de réparation, nous étions tous content de pouvoir repartir au complet… moi l'premier !
Puis à l'approche du 400ème kilomètre, c'est le collier de serrage de ma selle qui lâcha prise… sans doute fragilisé par ma chute à Tournai… et là c'est ma selle qui s'est mise à tourner…. alors là, faire 200 derniers km d'un brevet 600 avec un selle qui danse le sirtaki, je vous le déconseille !!
Heureusement, une réparation de fortune fut possible au beau milieu de la nuit grâce à du gros scotch fourni par l'aimable tenancier d'une épicerie arabe… voire l'aimable tenancier arabe d'une épicerie tout court… épicerie encore ouverte à une heure du matin, tu peux toujours courir pour si c'est tenu par un belge ou un français….
tout ça jusqu'à ce qu'une fausse manœuvre de ma part à 60 bornes de l'arrivée n'ait définitivement raison de mon dérailleur arrière… obligeant une nouvelle intervention de l'équipe "SOS dépannage78" pour finir ce 600 en mono-pignon après avoir raccourci la chaine… ceux qui me connaissent devinent à quel point j'ai apprécié de mouliner comme un dératé sur le 34 x 18 pendant les 60 derniers km pour plafonner à du 19 à l'heure… mais une fois encore, la solidarité a fait que nous sommes tous arrivés au bout de ce brevet mémorable…
Et au terme de ces 4 brevets qualificatifs – je dis 4 mais y'en a qui en ont doublé voire triplé les brevets… y compris le 600… suivez mon regard…. Et bien nous étions tous qualifiés pour le PBP 2019 !!
Arriva donc le grand jour, le 18 Aout 2019.Trois départs à des heures différentes : Patrick, dans le groupe des fusées, Steph, Valérie et leur tandem dans le groupe des vélos bizarres, et Jean-Louis et moi, dans le groupe des gens normaux.
Patrick, également appelé beep-beep, était donc dans le groupe de tête. Celui qui roule derrière une voiture ouvreuse durant les premiers kilomètres pour ne pas se faire flasher par les radars tronçon… enfin, c'qu'il en reste, vu la quantité de gilets jaunes dans les pelotons du PBP. Certes le PBP n'est pas une course, mais il y a quand même un qui doit arriver le premier… et notre beep-beep il est resté longtemps dans le groupe des plus forts, et croyez-moi pas pour sucer les roues… mais malheureusement une crevaison à l'approche de Brest fit qu'il se retrouva distancé, et forcément, vu à la vitesse à laquelle ça roule… dans ces cas-là le groupe de tête tu le revois jamais… Il a donc sagement décidé de lever un peu le pied –c'est-à-dire de rouler à 38 au lieu de 42… et de s'arrêter plus que 3 minutes 12 aux ravitos… puis selon sa bonne habitude, il a pris sous son aile l'un ou l'autre cyclos à l'agonie, mais au final il se tapera quand même presque 300 km tout seul, en se motivant sans cesse pour arriver à Rambouillet en 50 heures, soit à peine 6 heures de plus que les premiers... absolument fabuleux.
Parfaitement lucide jusqu'à l'arrivée bien que n'ayant pas dormi 1 minute – cette photo a été prise à une trentaine de km de l'arrivée – il afficha une moyenne de roulage incroyable de quasiment 27 km/h sur 1225 km… et une place parmi les cinquante premiers sur près de 7000 partants !! Les spécialistes apprécieront…
On lui aurait dit qu'il y avait un deuxième tour, pas sur qu’il n'y serait pas retourné !!
Patrick, il n'y a pas de doute, comme disait Chirac à propos de Juppé… "Tu es le meilleur d'entre nous".
Jean-Louis et moi étions donc partis pour un PBP avec un minimum d'assistance, à savoir un arrêt ravito et repos à l'aller et au retour à Loudéac, point charnière du PBP au km 450. Plus, à ma demande, une halte "bouffe normale" à Fougères, km 300. Je dis "bouffe normale" car moi les barres énergétiques et les boissons sucrées, j'en ai très vite ras le casque. Il me faut de la bouffe normale, des pâtes, du poulet, des baguettes, du saucisson, du fromage, de la bière… c'est important pour la tête de manger normalement !!
Hélas, trahi une fois de plus par mes genoux capricieux, et sans doute un peu par ma tête aussi qui les avaient vus venir de loin… les genoux capricieux, j'abandonnerai malheureusement à cette pause de Fougères, laissant mon Jean-Louis seul face à son destin.
Tel un métronome, notre kaptain fit les 900 km restant quasiment en solitaire, à sa main. Ou plutôt à son pied devrais-je dire, puisqu'il a à son habitude fait l'essentiel du voyage "debout"… sur les pédales bien sur, dans les innombrables ascensions de ce parcours exigeant qui ne tolère aucune faiblesse.
D'ailleurs, pour les fans du Kaptain, après mon intervention il y aura une vente aux enchères d'une selle qui a très peu servi, et un petit plateau qui lui n'a pas du tout servi...
Il terminera cette épopée au courage, les pieds en feu et les cervicales en vrac.
A Dreux, c'est à nouveau Patrick, à peine fatigué par son exploit de la veille, qui sera là pour masser notre kaptain et le badigeonner d'huiles essentielles afin de soulager quelque peu muscles et cervicales pour aller jusqu'au bout : c'est juste impensable d'abandonner à 45 km du but. Il fallait tenir le cou(p) …
Bien que ce soit interdit par le règlement du PBP, je décidai de le suivre en voiture et dus d'ailleurs m'en expliquer auprès d'un officiel venu à ma rencontre sur sa grosse moto. Je lui dis simplement que "j'essayais juste d'éviter une catastrophe" en roulant derrière mon Jean-Louis. Pas besoin de négocier tant ils savent à quel point cette épreuve est dure et ne pardonne rien.
Le dernier tronçon se fit dans un pédalage lent, mécanique, la trajectoire incertaine, la tête rivée au sol, incapable de se relever...et comme on pouvait le craindre,le ralentissement de la cadence ne permit pas d'arriver avant la tombée de la nuit… dans la noirceur de cette nuit d'été juste troublée par les phares de ma coréenne… t'excite pas Thierry je parle de ma bagnole !…. mon sang se glaçait à chaque tournant, à chaque voiture croisée, à chaque arrêt imposé par la signalisation routière ou parun croisement… la trajectoire devenait de plus en plus hésitante….
Sans doute plus que lui encore, j'avais hâte que cela se termine au plus vite….
Et à l'arrivée Louise-Anne ne fut pas la moins heureuse de retrouver son homme entier… même s'il avait un peu des airs de David Niven dans Le cerveau vous ne trouvez pas ??? … Et au final, un excellent temps de 74 heures pour notre quadri-finisher du PBP.
Kaptain, bravo pour cette belle leçon de bravoure et d'abnégation… et sans doute un peu de folie aussi!! Louise-Anne c'est promis, le PBP c'est fini pour Jean-Louis. Maintenant qu'il a terminé ce PBP devant Fiona KOLBINGER, la gagnante de la transcontinentale, il a trouvé son nouvel objectif pour 2021 !!
Et puis enfin, il y eut le tandem. Là aussi quelle aventure !! Valérie rêvait de refaire le PBP 20 ans après leur première expérience réussie en 1999, mais n'étant pas certaine de tenir sur un vélo solo, elle avait encore une fois réussi à convaincre Stéphane qu'il fallait y aller tandem, se disant qu'elle se reposerait sur la force de son homme si son mental à elle flanchait. Tu parles…
Pour les non-connaisseurs qui croiraient qu'un tandem c'est forcément plus facile puisqu'on a deux paires de jambes au lieu d'une… et bien que nenni !! Sans doute que vous savez tous conduire une voiture, mais si on vous en accroche une deuxième à l'arrière, vous êtes d'accord que ça va devenir tout de suite plus compliqué… et bien le tandem c'est pareil !!
D'abord c'est beaucoup plus lourd qu'un vélo classique, donc dans les côtes tu sues un max – et Dieu sait sur le PBP s'il y en a des côtes - le pilotage est totalement différent avec une inertie très forte,la position de celui de derrière n'a rien avoir avec un vélo classique, et en plus il faut que les deux cyclos soient parfaitement synchronisés lorsqu'il s'agit de se mettre en danseuse par exemple… c'est vraiment une discipline à part. Mais Stéphane et Valérie sont experts dans la maitrise de leur Cannondale bimoteur Ladiré-Boudry.
En plus, vous aviez donc opté pour une formule en autonomie complète, c'est-à-dire avec les sacoches et sans véhicule d'assistance…. Or sur une longue distance s'alimenter est toujours un problème. On n'est pas à l'abri d'avoir "la dalle"… et elle peut même être canon la dalle … d'ailleurs c'est écrit dessus… ! Et comme toi Valérie tu manges tout le temps sur le vélo, il te faut toujours un petit coupe-faim à un moment ou l'autre (vous vous souvenez…)… c'est l'avantage du tandem t'avais tout le temps devant toi p'tit Boud'ry….
Et maintenant que vous avez réussi, je peux te le dire Valérie, après avoir vu tes difficultés à passer une nuit dans les brevets qualificatifs, je t'avoue qu'on se demandait un peu comment tu allais gérer 3 ou 4 nuits consécutives sur le PBP. Et bien quelle réponse !! Au prix d'une discipline ferme imposant à ton pilote 1h30 de sommeil dans les ravitos que vous atteigniez de nuit, vous avez privilégié la récupération à la performance, ce qui vous a permis de vaincre, à deux, toutes les difficultés du parcours, si nombreuses et si éreintantes….
Et à la lecture du magnifique récit de Stéphane sur notre tout aussi magnifique site uvorgerus.com, je pense avoir compris que si vous avez vaincu les moments difficiles, c'est surtout grâce à ta force mentale à toi Valérie, que personne ne soupçonnait, à commencer par toi. Comme quoi, les épreuves extrêmes sont souvent révélatrices!
Et au bout de 84 heures d'effort, "trois jours et quatre nuits" – on dirait le titre d'un film de cul… faut dire que sur 1200 bornes il en prend un coup aussi celui là - malgré les efforts surhumains, les passages à vide, la fatigue, le mal partout, et surtout moins de 10 heures de sommeil cumulées, non seulement vous avez réussi l'impensable exploit… mais vous avez déjà l'envie d'y retourner dans 4 ans.
Les cyclistes longue-distance ne sont vraiment pas faits comme tout le monde…
Patrick, Jean-Louis, Valérie, Stéphane, nous ne pouvons que vous applaudir tous les 4 pour cet exploit. Et sachez que j'ai passé avec vous une année cyclo exceptionnelle à préparer ce PBP, et même si je ne suis pas allé au bout, votre réussite m'a permis de le vivre presque de l'intérieur, jusqu'au bout, et ainsi d'évacuer rapidement la déception !!
Alors voilà messieurs dames, avec cette évocation du Paris-Brest-Paris 2019, j'arrive tout doucement au terme de mon allocution. Mais pour être à la hauteur de ce 35ème anniversaire de l'UVO, il fallait que je trouve une chute originale… sans trop m'inspirer de Gégé si possible…
Et en y réfléchissant, j'ai pensé au club de foot de Liverpool.
Pourquoi Liverpool ? Parce que, quoi qu'il advienne, leurs supporters anglais encouragent toujours leur équipe au son du chant mythique "you'll never walk alone" – vous ne marcherez jamais seul…
… et cela m'a fait penser à l'UVO où notre devise pourrait être "you'll never ride alone" … tu ne rouleras jamais seul.
Bien sur nous savons tous qu'il y a parfois des petits ratés – c'est pas facile dans un peloton de 30 cyclos de se rendre compte quand il en manque un mais on a désormais bien ancré en nous cet esprit de groupe, qui fait qu'à l'UVO, le vélo est plus que jamais un sport individuel qui se pratique de manière collective. L'aventure du PBP n'est est qu'un exemple parmi d'autres.
Je vais donc vous demander encore 4 minutes 40 d'attention, juste le temps pour moi d'évoquer l'UVO d'une manière aussi collective que possible, en m'inspirant d'une grande figure de mon plat pays dont je ne serai ce soir que le pâle plagiat, mais je sais que vous serez indulgents avec moi….


••• VG




Ce Club-là (inspiré de "Ces gens-là", Jacques Brel)

D'abord, d'abord, y a l'cadet,
C'est comme ça qu'on l'appelle
Parce que c'est lui l'plus vieux
Quatre-vingt trois balais
C'est vrai qu'ça interpelle
Mais c't'un cyclo heureux
Ça on en est… Certain

Puis il y'a nos anciens
Les papys,les mamies
On dit qu'le sport maintient
Chez nous ça s'vérifie

Puis y'a nos féminines
Qui roulent comme des gazelles
Tellement qu'elles ont bonne mine
On dirait des d'moizelles

Et puis y'a les nouveaux
Quand y sont arrivés
Y roulaient comme des veaux
On les a éduqués
A rouler comme il faut

Faut vous dire, Monsieur
Qu'à l'UVO
On trie pas, Monsieur,
On trie pas … on bonifie…

Et puis y'a not' Jacky
Le roi du vélodrome
Il aime pas quand ça monte
Alors y tourne en rond

Et puis y'a not' Thierry
Qui s'est EVANNO-ï
Le bras endolori
De faire tous ces selfies

Et puis y'a not' Elie
Qui parle comme nous on crie
Une force de la nature
Les genoux plein d'coutures

Et puis y'a not' Claudius
Qu'a été président
Puis qu'a démissionné
Car il voulait gueuler
Et quand t'es président
C'est pas bien vu d'gueuler

Faut vous dire, Monsieur
Qu'à l'UVO
On s'ennuie pas, Monsieur
On s'ennuie pas … on vit !

Et puis y'a Olivier
Monsieur Sécurité

Kaptain aux statistiques
Christian, l'informatique

Alex pour le graphisme,
Bernard pour le tourisme

Hubert y chasse les dons
Laurentc'est l'Téléthon

Les Stéphane,les Pascaux
Y bossent pour l'UVO

Un Alain trésorier,
L'autre à la com' rallyes
Fred,parcours VTT
Gilles aux relations Mairie

Je sais que j'en oublie
Mais ceux qu'j'ai pas cités
Faut vous interroger

Faut vous dire, Monsieur
Qu'à l'UVO
On profite pas, Monsieur
On profite pas …
On contribue…

Et puis, et puis… et puis
…il y a Daniel
Qu'est beau sur son vélo
Beau comme des manivelles
Et plus qu'y devient vieux
Et plus qu'y devient bon
Le groupe 1 sans Daniel
Serait Hardy… sans Laurel

Mais gérer l'UVO
C'est un sacré boulot
Daniel tu en fais trop
Délègue aux p'tits jeunots

Faut dire qu'à l'UVO
On pratique tous les arts
Des coursiers aux promeneurs
VTTistes ou pistards
Puncheurs ou randonneurs

On fait des sorties clubs
Des séjours au soleil
Des randos montagnardes
Des brevets longues distances

Faut dire qu'on pense qu'à ça
Du lundi au dimanche
Merci à nos conjoints
Même si ça les démange
Car faut bien l'reconnaitre
On est un peu tarés…

Mais dans ce club cyclo
Malgré le taux d'testo
Y jamais eu d'complot
Quasi jamaisd'accroc
En fait y' a pas d'mots
Pour décrire l'UVO

Et ceux qui n'sont plus là
On ne les oublie pas
On roule pour eux aussi
Sur la Pascal Barsi


Faut vous dire, Monsieur
Que l'UVO
C'est plus qu'un club, Monsieur
Bien plus qu'un club…
c'est une…famille…


Mais il est tard Monsieur,
Faut qu'j'm'arrête là, Monsieur,
Car demain….
On roule….



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