Par cette belle journée de la Semaine Sainte, je me suis lancé un double objectif : faire une sortie longue en vélo tout en respectant les restrictions de déplacement du moment (mesures gouvernementales obligent !), et pour l'occasion, prendre en photos toutes les églises présentes dans mon rayon d'action autorisé de 10 km autour de Garancières. Il fallait bien trouver quelque chose pour remplacer notre stage du soleil (annulé pour cause de crise sanitaire), et ce fut donc en quelque sorte, un rallye des clochers anticipé (qu'hélas l'UVO est également obligé d'annuler pour la seconde année consécutive). La balade s'annonçait belle : ciel bleu et températures agréables prévues pour la journée par Météo-France, dignes d'une belle journée d'été comme on les apprécie toujours à vélo (on a frôlé les 30°C au milieu de l'après-midi) ! De plus, peu de vent (Est, Sud-Est, ce qui devient de plus en plus rare dans notre belle région. Je suis donc parti dès le lever du soleil, le terme "à la fraîche" n'étant pas usurpé (3°C). Je ne savais pas combien de temps tout cela allait me prendre, mais peu importe. L'objectif n'était pas la moyenne, mais plutôt de réaliser toutes les photos au programme. Avec les arrêts, je me doutais que cela prendrait plus de temps que je ne l'avais imaginé… Au fil des communes traversées, le temps s'égrainait de plus en plus rapidement. Il fallait bien à chaque fois chercher où elle se trouve cette fout...cette fameuse église. Et contrairement à ce que l'on pourrait le penser, ce n'est pas toujours au centre du village ou à côté de la mairie que l'on aperçoit le clocher ! Certaines sont perchées, d'autres cachées ou excentrées, voire plantées en rase campagne et font office de lieu de culte pour plusieurs communes à la fois. Premier enseignement de la journée ! Non, ce ne fut pas un "Chemin de Croix" mais sans avoir mangé le midi (à part quelques figues emmenées dans la poche), la faim et la fatigue commençaient à me tenailler. Au km 115 à partir de Goussonville, je sentais mes pieds qui commençaient à chauffer (comme d'hab' lorsque la température dépasse les 25°C). Je me suis dit qu'un rafraichissement pédestre s'imposait, d'autant que mon bidon était quasiment vide. Mais les cimetières où l'on trouve généralement de l'eau ne sont pas toujours à côté de l'église ! Second enseignement de la journée ! Et dans le cas présent de Goussonville, c'est un fameux raidard qu'il faut grimper pour aller au cimetière. Portail ouvert : super ! J'entre pour refroidir mes pieds et prendre de l'eau au robinet, mais surprise... pas de tête de robinet ! Ou alors, c'est interdit aux "étrangers" de prendre de l'eau..., eh oui, ça coûte cher aujourd'hui ! Tant pis, je repars et finalement, à Hargeville où la cantine de l'école est juste à côté de l'église, on m'a gentiment rempli le bidon. Pour les pieds, la trempette salvatrice attendra Richebourg (au km 140), où le robinet du cimetière est normalement constitué !! J'ai poursuivi au sud-ouest, vent dans le dos, pour atteindre la région Houdanaise et clore la dernière partie de mon périple avec les 10 dernières églises à prendre en photos. Je pensais faire 135 km, finalement cette journée se solde par 187 km, 1700 m de D+ et 50 églises. Une très belle journée... avec sur la fin du parcours un Pascal B. de l'UVO qui passait par Flexanville (tout frais, lui) et que j'ai accompagné un petit bout seulement, jusqu'à Villiers le Mahieu. Fallait bien que je rentre, ma moitié commençant à s'inquiéter !
Par cette belle journée de la Semaine Sainte, je me suis lancé un double objectif : faire une sortie longue en vélo tout en respectant les restrictions de déplacement du moment (mesures gouvernementales obligent !), et pour l'occasion, prendre en photos toutes les églises présentes dans mon rayon d'action autorisé de 10 km autour de Garancières. Il fallait bien trouver quelque chose pour remplacer notre stage du soleil (annulé pour cause de crise sanitaire), et ce fut donc en quelque sorte, un rallye des clochers anticipé (qu'hélas l'UVO est également obligé d'annuler pour la seconde année consécutive). La balade s'annonçait belle : ciel bleu et températures agréables prévues pour la journée par Météo-France, dignes d'une belle journée d'été comme on les apprécie toujours à vélo (on a frôlé les 30°C au milieu de l'après-midi) ! De plus, peu de vent (Est, Sud-Est, ce qui devient de plus en plus rare dans notre belle région. Je suis donc parti dès le lever du soleil, le terme "à la fraîche" n'étant pas usurpé (3°C). Je ne savais pas combien de temps tout cela allait me prendre, mais peu importe. L'objectif n'était pas la moyenne, mais plutôt de réaliser toutes les photos au programme. Avec les arrêts, je me doutais que cela prendrait plus de temps que je ne l'avais imaginé… Au fil des communes traversées, le temps s'égrainait de plus en plus rapidement. Il fallait bien à chaque fois chercher où elle se trouve cette fout...cette fameuse église. Et contrairement à ce que l'on pourrait le penser, ce n'est pas toujours au centre du village ou à côté de la mairie que l'on aperçoit le clocher ! Certaines sont perchées, d'autres cachées ou excentrées, voire plantées en rase campagne et font office de lieu de culte pour plusieurs communes à la fois. Premier enseignement de la journée ! Non, ce ne fut pas un "Chemin de Croix" mais sans avoir mangé le midi (à part quelques figues emmenées dans la poche), la faim et la fatigue commençaient à me tenailler. Au km 115 à partir de Goussonville, je sentais mes pieds qui commençaient à chauffer (comme d'hab' lorsque la température dépasse les 25°C). Je me suis dit qu'un rafraichissement pédestre s'imposait, d'autant que mon bidon était quasiment vide. Mais les cimetières où l'on trouve généralement de l'eau ne sont pas toujours à côté de l'église ! Second enseignement de la journée ! Et dans le cas présent de Goussonville, c'est un fameux raidard qu'il faut grimper pour aller au cimetière. Portail ouvert : super ! J'entre pour refroidir mes pieds et prendre de l'eau au robinet, mais surprise... pas de tête de robinet ! Ou alors, c'est interdit aux "étrangers" de prendre de l'eau..., eh oui, ça coûte cher aujourd'hui ! Tant pis, je repars et finalement, à Hargeville où la cantine de l'école est juste à côté de l'église, on m'a gentiment rempli le bidon. Pour les pieds, la trempette salvatrice attendra Richebourg (au km 140), où le robinet du cimetière est normalement constitué !! J'ai poursuivi au sud-ouest, vent dans le dos, pour atteindre la région Houdanaise et clore la dernière partie de mon périple avec les 10 dernières églises à prendre en photos. Je pensais faire 135 km, finalement cette journée se solde par 187 km, 1700 m de D+ et 50 églises. Une très belle journée... avec sur la fin du parcours un Pascal B. de l'UVO qui passait par Flexanville (tout frais, lui) et que j'ai accompagné un petit bout seulement, jusqu'à Villiers le Mahieu. Fallait bien que je rentre, ma moitié commençant à s'inquiéter !