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Le Giro des clochers

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Le 1er "Giro des Clochers" (clin d'œil à notre célèbre "Rallye des clochers"), organisé par notre collègue et ami cyclo de l’UVO le Père Pierre Bothuan, s’est déroulé le dimanche 10 mai 2018, jour de l’Ascension.
Pour une première ce fut un grand succès puisqu'au fil de la journée, pas moins d'une centaine de cyclos auront répondu présents à ce nouveau rendez-vous annuel !
Départ de l'église de Richebourg à 8 heures, pour rejoindre Civry la Forêt (via Gressey et Bonneville) où la visite de l’Église enrichie des commentaires éclairés de Pierre nous fut proposée après l'office matinal.
Reprise des vélos ensuite, direction Orvilliers, Prunay le Temple, Tacoignières, pour arriver vers 10h30 au Moutier d'Orgerus où Pierre célébra la messe de l’Ascension avec la communauté paroissiale.
Ensuite, chacun reprit sa monture pour se rendre au pique-nique d’Adainville, en passant par Bazainville, Gambais, Bourdonné et Condé S/Vesgre.
Les commentaires et visites des églises sur le chemin ont à chaque fois été fort appréciés.
Arrivée à Adainville vers 12h30, où un groupe d’une trentaine de randonneurs rejoint les cyclos.
Des tables et bancs installés sur la place nous accueillent pour que chacun puisse sortir de son sac le casse-croûte nécessaire pour reprendre des forces et poursuivre cette belle journée itinérante. Une fois les sportifs requinqués, tout le monde repart, soit à vélo, soit pour une randonnée pédestre d’une dizaine de kilomètres.
Passage par Grandchamps, la Hauteville, le Tartre Gaudran et le Moulin du Mesnil S/Opton, dont les propriétaires se sont fait un plaisir de nous narrer quelques bribes de l’histoire de ce fameux moulin.
Au rendez-vous suivant de Dannemarie, regroupement général pour un ravito servi par une charmante dame qui accueille le groupe dans son jardin, avant de découvrir l’Église de Dannemarie rénovée il y a quelques années.
La voute et les fresques sont vraiment à voir !! Mais déjà il faut penser à reprendre la route pour être à Richebourg vers les 18h30 prévues.
Houdan, Maulette et Bazainville furent traversés à vitesse grand V !! Après un changement de tenue, voire une bonne douche pour ceux qui avaient la possibilité de rentrer chez eux,tout le monde s'est retrouvé autour d'un barbecue au prieuré de Richebourg pour finir cette belle journée.
Chacun avait amené de quoi se restaurer confortablement.
Ce 1er Giro des Clochers, aura permis à beaucoup d’habitants de la région de découvrir un partie du patrimoine local, et de créer des contacts très divers.
Un grand Merci à Pierre et à toute l'équipe d'organisation mêlant paroissiens et membres de l'UVO.
Rendez-vous le Jeudi 30 Mai pour l'édition 2019 !


••• Joël Cateau




Fête du club

Le bêtisier de l'année raconté par un Belge..

   
Fête de l'UVO, 1 décembre 2018

Bonsoir mes poulets… basquais…. J'espère que tout se passe bien et que vous avez bien mangé … Alors pour ceux qui ne me connaitraient pas encore, je pense aux conjoints et surtout aux nouveaux adhérents, moi je suis le Belge de l'UVO.
Je me demande d'ailleurs pourquoi je vous l'dis car il suffit que je prononce une demi-phrase pour que tout le monde s'en rende compte…. Ou alors c'est que vous êtes sourds. Et les sourds ça m'connait comme dirait l'autre… déficience auditive congénitale ça s'appelle…. mais vous avez de la chance parce qu'aujourd'hui j'ai mis mes oreilles !!
… alors j'en profite pour vous rappeler que sur le vélo faut pas trop me raconter de trucs importants car j'entends à peu près rien du tout… justement parce que j'mets pas mes oreilles pour rouler sinon avec le vent tout ce que j'entendrais c'est … chchchrrrrr… et ça serait encore pire…. Donc pour vous donner une idée quand vous criez "Crevaison", moi j'entends "4 saisons" et j'me dis "chouette ça va être la pause pizza" !! Donc pour éviter qu'on m'parle trop quand j'roule j'ai une tactique… j'me mets devant … vous pensez tous que c'est parce que j'aime bien de faire le train, mais en fait pas du tout… c'est pour éviter les malentendus… et vous les malentendants !!
Bon, blog à part, comme dirait Claudius …. pour les nouveaux Claudius c'est le vieux barbu grognon là-bas, c'est ç'ui que tu te dis "c'est bizarre quand j'l'ai vu l'autre fois y m'a parlé en français mais quand j'ai reçu son mail j'ai rien compris". C'est normal. Claudius c'est comme du Christine Angot… quand il écrit, faut relire au moins trois fois pour juste deviner vaguement de quoi ça parle. Après, pour le détail… ben tu d'mandes à Colette, elle a 50 ans de pratique la Colette. Oui, c'est courageux de sa part…
Donc, blog à part, comme dirait Claudius moi j'ai deux rôles principaux dans le club. J'le dis chaque année, mais je vais quand même le répéter encore une 'tite fois, d'abord parce que y'a les nouveaux, puis y'a les sourds… et puis parce ça fait 25 ans que je côtoie des français donc j'ai appris que parfois y vaut mieux répéter pour être sur qu'y ont compris… …
ouais ben c'est pas parce qu'on est champion du monde qu'on est les meilleurs partout hein !! … en tennis par exemple, je croate que vous êtes pas les meilleurs… Ah ça l'année dernière y 'avait du monde pour la ramener d'avoir battu les p'tits belges en finale de coupe Davis… ouais parce que nous dans notre équipe on a juste un seul joueur présentable… d'ailleurs y s'appelle…. (Goffin)… oui Merci… no comment…
Mais c't'année le Noah il a fait moins le fier quand il a vu les joueurs qu'il avait sous la main pour le match décisif… l'a fallu qu'y s'chatouille pour y croire… pas Pouille quand même… chatouille… papouille… … vous voyez qu'y vaut mieux répéter quand c'est un peu subtil… d'ailleurs vous savez ce qu'on dit quand on raconte une blague à un français ? ben y rigole trois fois : la première quand on lui raconte, la seconde quand on lui explique… et la troisième quand il la comprend… hahaha… C'est pour ça vaut mieux répéter pour être sur que vous ayez compris !!

Bon allez revenons à nos poulets…
mes deux rôles à l'UVO donc. Le premier c'est de rouler devant quand il y a du vent – ça j'viens de vous expliquer pourquoi… - bon faut reconnaitre que cette année j'ai pas toujours été très performant de ce côté là…. Donc je vais essayer de me rattraper sur ce que l'histoire m'a attribué comme second rôle à l'UVO, à savoir essayer modestement de vous divertir lors des soirées clubs en vous retraçant l'année écoulée d'une manière un petit peu décalée.
Depuis peu j'ai même un troisième rôle qui est très sérieux celui-là, puisque j'ai repris tout ce qui concerne la communication de l'UVO, en remplacement de Claudius justement. Parce que au printemps cette année il a souhaité lâcher du lest le Claudius…. Faut dire qu'il était plutôt du genre stakhanoviste sur la com'… et je vous parle pas que des dizaines d'emails qu'on n'a toujours pas compris …. Ah sacré Claudius !! c'est un vrai roman à lui tout seul le Claudius… un peu comme un feuilleton qui ne finit jamais vous savez… des sitcoms on appelle ça… normal y s'occupait à la fois du site et de la com… sitcom… ah voilà le deuxième rire… le troisième viendra quand t'auras compris…
Blog à part comme dirait toujours Claudius, tout ceci nous donne l'occasion de te remercier Claudius pour ton action pour l'UVO, alors messieurs' dames pour Claudius SVP…
Donc après cette brève introduction, je vais vous retracer rapidement l'année UVO 2018, mais pour changer un peu cette année j'ai décidé d'attribuer des prix, comme aux Césars ou aux Oscars. Vous êtes donc des privilégiés puisque vous allez assister gratuitement à la remise des Cycling UVOwards 2018… le jury étant constitué de et par moi-même, je ne vous garantis pas l'impartialité la plus totale, mais si vous avez des critiques à faire, vous irez les faire auprès du Président … ouais c'est pas tout d'être président c'est pas juste pour le chèque, faut quand même bosser de temps en temps… Je plaisante bien sur…..

Voici donc les grands vainqueurs de l'année cyclo UVO 2018.
Alors en premier lieu je voudrais remettre le . Alors JP Gaultier c'est la mode, l'élégance, les rayures… et ça tombe bien puisque cette année nous avons inauguré nos nouveaux maillots. Faut savoir qu'à l'UVO on change de tenue à peu près tous les 10 ans, puisque c'est notre 4ème design différent alors que le club a 34 ans. Alors le maillot précédent c'était l'oeuvre de Claudius qui nous avait rafraichi le design du précédent datant de la fin des années 90…. Et notre nouveau maillot 2018 il est sorti du chapeau d'un groupe de travail, ce qui d'ailleurs n'a pas été sans susciter quelques débats animés parait-il …
J'y étais pas mais on m'a dit que comme d'hab c'est Claudius qui a gueulé le plus fort… mais l'avantage avec Claudius c'est que une fois qu'il a gueulé pour dire ce qu'il avait à dire, après y tourne la page … il est pas rancunier le Claudius… bon Colette dit que c'est surtout qu'y perd la mémoire... moi je veux pas l'savoir, l'important c'est que nos maillots sont beaux et on les voit de loin…
Alors c'est vrai, le premier tirage des nouveaux maillots avait bien un ou deux petits bugs – je pense à France-mAson par exemple… c'est vrai que pour faire des mAsons faut des mAçons… et qu'y ont oublié le deuxième S… Ah maçons avec deux S c'est un concept… d'ailleurs c'est écrit en dessous pour celui qui "a lu"…… non blague à part on a corrigé le tir en faisant un I plus lisible pour que France Maisons soit bien lisible sur nos maillots… ce qui me donne l'occasion de remercier Eric et Christine puisque ce sont eux qui se cachent derrière France Maisons et qu'ils sont nos plus généreux sponsors…
Alors au final même si le prix s'appelle JP Gautier, faut reconnaitre que c'est pas un maillot de tapette …. Sauf pour les tailles. Là c'est franchement des tailles de tapette. Moi le maillot MC dans la taille maximum les fermetures éclair elles m'arrivaient aux tétons … j'suis pas frileux mais quand même c'est pas pratique… Bon là le Pascal Bertho va falloir que tu fasses un peu marcher la tchatche parce que c'est pas au programme que je perde 15 kg pour enfiler les nouveaux maillots … et, après c'est les mecs derrière qui vont pas être contents quand y'a du vent…
Donc je suis heureux de remettre le prix JP Gaultier à ce nouveau maillot. Alors le deuxième prix que je voudrais remettre c'est le
Vous connaissez tous ces petits engins. C'est pratique, ça se faufile partout et ça ne dépasse pas le 40 à l'heure. Mais si vous faites Orgerus-Brest en mobylette – je dis Brest tout à fait au hasard bien entendu – vous aurez une moyenne bien inférieure à 40 km/h car sinon le moteur y chauffe.. puis faut faire plein de temps en temps… pour autant que les gilets jaunes laissent l'accès… bref au mieux vous ferez à peine du 30 de moyenne… >
Et bien nous à l'UVO on a un cyclo qui va aussi vite qu'une mobylette, mais en bien plus écolo puisqu'y a même pas à faire le plein…. Vous l'aurez reconnu, c'est bien entendu. Patrick Philippe qui est le seul parmi nous à être capable de boucler un 600 km à du 30 de moyenne… Juste pour vous donner une idée l'énorme majorité des cyclo de l'UVO sont juste incapables de rouler à cette vitesse sur une sortie amicale de 80 km, alors sur un 600… >
Bravo Patrick pour cet exploit, je pense que tu t'es bien éclaté… et qu'au passage tu en as aussi éclaté quelques-uns qui doivent toujours se demander qui était la fusée qu'ils ont vu passer ce jour là.….
Le troisième prix est le Prix Moulinex
Alors celui là j'vous explique..
Quand il fait humide, voire franchement mouillé… comme ce matin par exemple… ben on salit pas mal ses tenues de vélo. Surtout avec le nouveau maillot, tout blanc…Et pour ceux qui enchainent 4 sorties par semaines – je pense aux retraités parce que les autres y bossent en semaine pour payer leur retraite justement – ben on n'a pas toujours le temps de laver et sécher ses tenues entre deux sorties.
C'est pour ça que notre ami Hubert a inventé un nouveau système très ingénieux pour gagner du temps : il suffit d'essorer son linge en roulant. Et voilà le principe : pendant que vous roulez, vous coincez votre maillot dans les rayons de la roue arrière et après ça tourne tout seul pendant que vous roulez et hop, à l'arrivée c'est sec !! c'est tout bête mais il fallait y penser !
Bon évidemment c'est pas sans risque puisque le Hubert il a bien failli se casser la figure parce que un moment le maillot y s'est pris dans le dérailleur et la roue ben elle a arrêté de tourner… ça qui a d'ailleurs bien fait rigoler certains, c'qui vous montre le bel esprit de solidarité dans le groupe 3 !!
Donc mon cher Hubert, je suis heureux de te remettre le Prix Moulinex prix de l'innovation technologique 2018 !!
Alors le quatrième prix que je voudrais remettre c'est celui du
Je ne vous parle pas ici de notre ami Olivier qui récupère les canettes de coca lors du rallye des clochers…
Le tri, dans le langage des spécialistes, c'est le diminutif du triathlon. Et là on a du lourd. Enfin, pas trop justement, sinon y n'y arriveraient pas….
Donc pour ceux qui ne connaitraient pas cette discipline, le triathlon c'est un enchainement natation, vélo et course à pied. Ceux qui ont inventé ça l'ont fait parce qu'il parait que cet enchainement est particulièrement difficile d'un point de vue musculaire. C'est sur que c'est beaucoup plus dur que le triathlon corse… belotte, tricot et scrabble. Quoi que… pour certains ça s'rait peut-être pire…
Et l'UVO compte dans ses rangs quelques spécialistes du triathlon, et je voudrais aujourd'hui honorer deux d'entre eux, en respectant la parité… non pas parce que de nos jours il faut la respecter partout et tout le temps – sinon dans cas là y'a une cinquantaine de mecs de l'UVO qui devraient se faire opérer si vous voyez ce que je veux dire – non simplement car les deux lauréats le méritent amplement.
Galanterie oblige, je commencerai par notre cyclote route, j'ai bien sur nommé Valérie. Elle s'est attaquée à un triathlon, rien que d'en parler j'ai mal aux jambes…. Alors j'vous explique. D'abord tu commences à nager 2 km dans un plan d'eau - de l'eau vive on appelle ça mais en réalité tu meurs là-dedans tellement c'est froid… combinaison obligatoire – puis tu sors, t'enlèves ta combi et en dessous t'as juste un maillot et t'enfourches le vélo… je te rappelle que t'es trempé, car pas le temps de te sécher….
Tu roules 70 km à plat puis juste histoire de t'échauffer puis tu te tapes l'ascension du Ventoux … oui rien qu'ça…– 2000 mètres de dénivelé positif… pour ceux qui ne voient pas trop ce que c'est ça correspond à monter à peu près 900 fois de suite dans votre salle de bain à l'étage – et quand t'arrives en haut, tu finis pas 20 km de course à pied avec un profil très accueillant comme vous le voyez…
Pour beaucoup d'entre nous rien qu'une de ces épreuves serait déjà une galère… alors les trois à la suite… Valérie elle nous a bouclé le tout en 9 heures, chapeau bas madame !!
Le second, c'est notre ami Christophe Orazi. Alors lui ça fait pas si longtemps qu'il est à l'UVO, il cachait bien son jeu le bougre… car il s'est attaqué à un vrai monument, l'Enbrunman, c’est-à-dire un triathlon XXL… ça enchaine 4 km de natation, 186 km de vélo (la longueur d'une course cycliste professionnelle) et pour finir, tout simplement par un marathon, soit 42 km !! Le tout dans les hautes alpes bien connues pour leur platitude comme dirait Ségolène…. Moins de 14 heures pour boucler tout cela, et sans bobo… bravo Christophe, là tu nous en bouché un coin !!
Je suis donc heureux de vous remettre à tous les deux le prix du tri plus que très sélectif!!
Le cinquième prix je vais le remettre – rassurez-vous, il n'y en a que 22 - c'est le
En réalité il s'agit du prix du retour à la vie après un long coma. Oui pour ceux qui savent pas y a quelques temps ce chanteur est resté longuement dans le coma et est revenu à la vie assez miraculeusement. Ça a fait la Une de Voici vous n'avez pas vu ? Ben forcément quand on lit que Le Cycle on loupe l'essentiel de l'actualité !!
Et bien messieurs dames, cette année l'UVO peut lui aussi célébrer la sortie d'un très long coma d'un de ses adhérents… adhérente même…. 12 ans sans vélo… vous aurez bien sur reconnu Christine Duhaubois. Christine pour ceux qui ne connaissent pas – forcément en 12 ans y s'est quand même passé des trucs à l'UVO – c'est la dame à côté d'Eric… c'est sa femme d'ailleurs… la belle-sœur de Serge… la fille de Marcel… qui n'est plus à l'UVO mais qui y était du temps de Laspoupgeas, notre président… avant Patrick… qui n'est plus à l'UVO non plus. Laspougeas, pas Patrick qui y est encore…mais qui est plus président… bon vous suivez ?
Donc Christine c'était notre Valérie des sorties routes dans les années 90 et 2000. Assidue elle était… Sa dernière sortie fut l'Ardéchoise en 2006, ça vous donne une idée du niveau. Mais depuis… plus rien.
Eric roulait tout seul et y montait des côtes de voeuf… et on s'était tous fait une raison.
Puis cette année, on a retrouvé notre Christine. Avec le même vélo. Bon forcément après 12 ans sans s'en servir le vélo y couine un peu… d'où son nom d'ailleurs : Christine and the couine. (Ah c'est sur ça c'est pas non plus dans le Cycle magazine).
Moi je l'ai retrouvée à mon retour de convalescence vers le mois d'avril par là, j'étais sur un rallye avec Bruno, et au ravito on retrouve les 3D – les 3 Duhaubois. Et j'me suis dit : bon ça va le faire Christine est avec eux on va rentrer peinard … tu parles… une furie la Christine… ah elle couine plus ça je peux vous le garantir… en tous cas pas sur le vélo… d'ailleurs je pense que si elle reste dans groupe 2 c'est juste pour pas vexer Eric car si elle allait dans le groupe 1 y'en a qui tirerait la langue derrière elle moi j'vous le dis.
Donc chère Christine, pour ce retour réussi – et c'est pas toujours le cas – je suis heureux de te remettre le prix Herbert Léonard…. pour le plaisir.
Alors maintenant on arrive dans les deux derniers prix, c'est un peu comme les Césars du meilleur acteur et de la meilleure actrice, on garde le meilleur pour la fin pour être certain que les gens restent jusqu'au bout.
L'avant-dernier prix je l'ai intitulé le
oui on dit "vanne Gogh" pas "vent Gogh"… c'était un hollandais… bon y sont pas tous nuls, c'ui là c'était un bien.
Avez-vous une idée de ce que c'est le prix van Gogh ?
Non pas l'oreille coupée…
alors une des caractéristiques de van Gogh c'est que son œuvre contient plusieurs auto-portraits… en fait c'était le roi du selfie avant l'heure le flahute !! Donc pour connaitre le van Gogh de l'UVO je me suis tout simplement alimenté sur Strava qui est une source d'information inépuisable sur votre vie de cyclo… ou sur votre vie tout court d'ailleurs puisqu'il y en a qui ont tendance à confondre Strava avec Facebook.
Alors question méthodologie, j'ai regardé les photos que vous avez mises sur Strava pour illustrer vos sorties, et je me suis arrêté au 4 nov 2018… parce que comme je fais partie de ceux qui payent les retraites fallait que je prépare un petit peu en avance ce que je vous raconte ce soir …
Alors je ne sais pas si c'est un fait exprès ou si c'est le hasard, mais sur mon ordi en allant sur vos pages perso de Strava je n'avais accès qu'à vos 100 dernières photos maximum… c'est pas plus mal ça a évité que ça me prenne trois jours d'affilée c't'affaire.
Pour faire le classement, j'ai donc compté le nombre de selfies que chacun avait déposé sur sa page Strava.
Alors à tout seigneur tout honneur, notre président Daniel : 0 selfie… Daniel t'as pas trouvé le bouton sur ton portable ou quoi ???
Pareil pour Christian… 0 … alors lui comme c'est notre webmestre je suppose qu'y sait comment on fait un selfie donc c'est que ça doit être une question de religion... ou de lunettes.. ou de modestie peut-être, je ne sais pas… Avec mon ami Gilles Bisson on passe à 4 selfies sur 98 photos…
Alain Lemaire 7, dont la moitié avec madame, tout comme d'ailleurs Pascal Boulez qui a surtout des photos de ses trails, avec madame aussi. Sébastien Hervé 9 selfies… ça grimpe lentement…
Alors là je me suis quand même dit que j'allais avoir du mal à l'trouver mon Van Gogh, et qu'à l'UVO y'avait plutôt des Monet… je dis Monet parce que les photos que vous prenez sont parfois un peu floues…
Puis est arrivée la page de Laurent Carassini… là on passe dans la catégorie supérieure puisqu'on bondit d'un coup d'un seul à 24 selfies. Alors Laurent quand tu fais des selfies…. essaye de sourire mon grand…. on dirait vraiment que ça te fais chier d'aller rouler… en fait toi t'es heureux que quand tu sers du vin chaud… !!
Donc Laurent, candidat très sérieux à la victoire finale… j'ai quand même continué mon inspection Strava, et bien m'en a pris car je suis arrivé sur la page de Thierry Evanno… …. Alors si y'a encore un mec à l'UVO qui m'dit qu'y sait pas qui c'est Thierry… malgré une petit faiblesse passagère… il culmine à 35 selfies notre secrétaire-adjoint… Donc je me suis dit que je tenais là mon vainqueur du Prix van Gogh …
Oui mais voilà après je suis tombé sur la page de Sébastien Rault… alors lui faut pas le confondre avec Sébastien Hervé ni Hervé Rault, en fait c'est un peu une synthèse des deux… c'est peut-être pour ça qu'il culmine avec 39 selfies… sur seulement 77 photos !! ce qui fait quand même une photo sur deux de lui-même par lui-même !!
Oui mais voilà, après vérification, je me suis rendu compte que notre ami Sébastien Rault il est avec le groupe UVO sur Strava, mais en fait il est pas adhérent au club… Ah y'a tellement de nouveaux qu'on ne sait plus à la fin…
Donc finalement Thierry avec 35 selfies sur 95 photos ce qui fait quand même un ratio tout à fait honorable de 31%... je suis heureux de te remettre le Prix Van Gogh !!
Alors le dernier prix que je vais remettre c'est le
Ce n'est pas le prix de la pharmacie la plus garnie … ni celui du plus grand cerisier dans son jardin … Bien évidemment, c'est le prix de la plus belle chute de l'année. Et cette année, sans vouloir effrayer les conjoints, question chutes on a été servis…
Vous vous souvenez l'année dernière à la fête du club c'est Hubert qui était en chaise roulante… Oui je sais ici vous dites plutôt fauteuil roulant… mais chez moi en Belgique ça fait plus longtemps que vous qu'on essaye de boucher le trou de la sécu, alors une chaise ça suffit pas besoin d'un fauteuil.…
Donc peu après Hubert, il y eut votre serviteur qui fit une belle cabriole le lendemain de l'AG… et une clavicule, une… peu après ce fut au tour de Daniel Douceau qui a essayé de défier une voiture… et une clavicule, une… puis c'est Hervé Rault s'est pris trois cyclos sur le dos lors d'une sortie animée…. Pas de clavicule cette fois mais quelques courbatures avec arrêt de travail pendant 3 semaines – quand je dis arrêt de travail je parle vélo évidemment - … puis Sébastien Hervé nous a envoyé une photo de casque explosé… merci le casque donc… puis il y eut des petites chutes sans gravite de plusieurs cyclos, Fred Blin je crois, Stéphane Le limouzin, récemment Jocelyn……. Et j'en oublie sans doute. Ça fait beaucoup tout ça… heureusement ces derniers temps ça s'est un peu calmé…
Mais le grand prix 2018 de la plus belle chute reviendra incontestablement à notre président Daniel Alland. Bon j'fais pas de la lèche, mais faut reconnaitre que là il a fait fort. D'abord c'était pas sur une sortie amicale, c'était pendant la sortie club en Bretagne… bon y'en a qui vont dire que t'avais qu'à pas aller en Bretagne… faut reconnaitre… y pleut tout le temps, et puis les bretons y z'ont des caractères de cochon… y'a des bretons ici ? Ouaiss c'est bien ce que je disais…
Alors dans une belle descente il s'est laissé entrainer par son enthousiasme le Daniel, et puis un moment la route ben elle tourne… ben oui sinon tu vas tout droit dans la mer… oui mais voilà, un tournant à soixante-dix à l'heure… voire septante … ben la trajectoire à la corde t'oublies… et tu fais un tout droit… sauf que quand y'a en gros arbre devant toi, ben le tout droit faut gérer… et c'est là qu'il est fort le Daniel, car pour éviter l'arbre, il a fait un double salto arrière épaulé-jeter sur le côté… et… et une clavicule, une.
Alors lui c'était pas trop cassé, juste un peu, mais surtout c'était démis, au niveau de l'intérieur là… comment t'appelle ça Pascal… (il est kiné)… et quand ta clavicule elle est pas accrochée quelque part ben elle sert pas à grand-chose… mais pour la remettre en place fallait d'abord que la cassure se répare… le cercle vicieux quoi…. Et c'est là que tu t'rends compte à quel point un petit os à la con comme ça c'est important …
tu vois Fabienne c'est pas parce qu'on est petit qu'on sert à rien… c'est comme l'appendice d'ailleurs, vous savez ce petit machin qui sert à rien dans l'intestin… ben j'sais pas si vous avez vu mais des chercheurs américains viennent de découvrir que si on l'enlève on a 25% de chance en moins de développer un Parkinson….
Youcef si tu veux vieillir tranquille tu sais ce qu'il te reste à faire … mais non je parle de ton appendice pas de Fabienne, hooooo le vilain !!
Donc pour revenir à la clavicule présidentielle, plus de vélo pendant quelques semaines… t'imagines ? Daniel normalement y roule au moins 4 fois la semaine… un jour y m'a dit "j'ai fait une coupure… d'une semaine"… ben on est nombreux alors ici à faire que des coupures alors… comment tu veux qu'on arrive à les suivre nos papys retraités …
Donc le Daniel, pour pas devenir un boulet à cause de l'interdiction de vélo, ben y s'est mis à la marche sur le conseil de Pascal, Boulez lui aussi. … non Boulez c'est son nom… Et quand Daniel se met à la marche, je vous parle pas d'aller chercher le pain au village … non Daniel c'est Groupe 1, en marche aussi. Au moins 15 km par sortie, voire plus…
Donc quand il s'est remis au vélo après 7 semaines d'arrêt – juste pour info moi y m'a fallu 3 mois, et Daniel Douceau ça fait 6 mois et on l'a toujours pas revu – moi je me suis dit : en on va avoir le président dans le Groupe 2. Tu parles… dans le groupe 1 tout de suite, et pas pour faire de la figuration !!
Donc président, je suis heureux de te remettre le Prix Gégé 2018 !!
Et bien voilà messieurs dames l'année cyclo 2018 est désormais bouclée, je vous donne rendez-vous le 9 novembre 2019 pour fêter tous ensemble les 35 ans de l'UVO !
Bonne fin de soirée à tous


••• VG



Lille-Hardelot

1366 participants venus de plusieurs pays d'Europe…..

  • 4_..._et_le_pre_qui_rigole_moins
  • 5_mythique_!
  • 1_a_ctait_avant...
  • javascript slider
  • 3_..._pour_le_fils...._qui_garde_la_banane


Les pavés……… ça fait mal, tu vois plus rien, t'as mal partout, ton cerveau c'est de la bouillie, t'es balloté comme une poupée de chiffon sur ton vélo, c'est d'une violence inimaginable. Un Enfer (d'où le nom Enfer du nord)…… Heureusement il y a les ravitos, tu y vois des centaines de cyclos, tu vois même des italiens avec des vélos "pignon fixe" datant de 1900 qui pèsent au moins 30 kg, avec un boyau autour de la taille …. et le gars il roule et il encaisse, avec le sourire……
••• UVO




Embrunman, plus qu'un triathlon... un mythe !

(15 Août 2018)

 
  • Le Mythe
  • L'aire de transition
  • La natation, c'est fait....
  • Le vélo... merci l'UVO!
  • css image slider
  • Et c'est gagné !
slideshow html code by WOWSlider.com v8.8
 

Préparation

Pour réaliser ce projet ambitieux qu’est l’Embrunman (3,8km de natation + 186km de vélo + un Marathon… le tout pour 4200m D+), il faut un peu se préparer… (..."un peu" étant un euphémisme). J’ai fait une préparation en 2 phases. La première, 3 gros mois de course à pied + sortie UVO le samedi et dimanche (quand la pluie ou les activités des enfants me le permettaient…) et ce jusqu’à l’EcoTrail 80km de Paris ! La seconde, 1 à 2 Nat (natation) par semaine + 2 à 3 CAP (course à pied) le midi, et les fameuses 1 à 2 sorties UVO dominicales. Le gros temps fort de la préparation vélo ayant été "Les 6 jours de Vars". Pour le vélo, j’ai suivi le G1 le samedi et généralement le G2 le dimanche. Pour un total hebdomadaire entre 8 et 13h de sport !


Avant-match

Le Jour J : 3 heures du mat, réveil ! J’ai plutôt bien dormi (étonnamment d’ailleurs…), j’entame mon petit-déj (céréales, pain-beurre-miel, etc…), puis petit tour aux toilettes avant de réveiller la petite famille qui est venue me supporter tout le long de l’épreuve.

4h15 les enfants ne tiennent plus, ils veulent y aller… « J’hallucine » ! Moi je suis tranquille (trop ?) et eux pressés d’en découdre… du coup, on se rend à l’aire de transition qui n’est qu’à 30 min de marche. La tension est palpable tout autour de moi, chacun gère à sa façon, personnellement et toujours aussi bizarrement, je me sens serein et même assez excité de commencer.


Natation : 3.8 km

5h50. J’entends le speaker qui annonce le départ des femmes dans 5 min… Oupss il faudrait peut-être que j’enfile la combinaison de natation. 5h55, les femmes sont à l’eau les hommes se préparent devant la ligne. 6h (et toujours en pleine nuit) : TOP DEPART ! Les gars courent vers l’eau (mais pourquoi se dépêcher ???? on en a pour la journée d’efforts…)… moi je croise ma p’tite famille, arrêt bisous, et cette fois c’est parti !


On a à peine une petite lumière au loin comme repère, et 2 tours à faire… Le premier est en mode « machine à laver » - et oui !! même sur un triathlon XXL les concurrents se battent pour pouvoir nager. Le deuxième tour se passe plutôt bien et j’en sors presque indemne, en 1h13 ! (Presque, car un sauvage m’a réveillé une blessure à l’épaule…).


Vélo : 186 km

J’ai pris l’option "changement intégral". Une fois en cycliste, je prends mon vélociraptor (BH que vous connaissez) et j’entame… la première montée… allez, 10 km pour commencer tranquille vers St Apollinaire. Je pars sur un rythme « 6 jours de Vars » - donc assez soutenu – et avale les premiers 40km en 1h30 (le meilleurs est en 1h20) – puis un petit coucou à la famille au passage ! Prochain rdv : Guillestre. J’y arrive toujours dans les temps définis avec ma p’tite troupe : il est 9h du mat, déjà 3h d’effort et il en reste encore beaucoup !


Allez GO GO GO… le Col d’Izoard. Je le connais bien, je l’ai travaillé avec l’UVO et il passe plutôt bien (2h) … mais c’était sans compter la fringale… quand elle vous prend par surprise… et elle me suivra toute la montée. Ce fut dur mais grâce à nos 6 Jours de Vars, je passe le col sans trop tirer sur le bonhomme (2h30 pour faire les 30km…outch) ! En haut, il reste la moitié à faire… si si ! Allez, après le sandwich, c’est reparti… Je vais mieux, je laisse ma copine fringale en haut de l’Izoard et entame ma descente, à la « Gégé » …. mais sans la chute


Passage à Briançon, les Vigneaux, le mur de Pallon, la descente de Champcella, la remontée à Réotier, puis retour vers Embrun pour finir par la côte de Chalvet… le tout en 7h59min32s… je voulais faire moins de 8h de vélo, mission accomplie : je termine en larmes de bonheur !


Marathon : 42,195 km

De nouveau, changement de tenue presque complet, je ne garde que le tee-shirt (car il contient des poches)! Et c’est parti pour le marathon de montagne... La foulée n’est pas celle d’un marathon sec, plutôt celle d’un trail longue distance. J’avance encouragé par tout mon clan (femme et enfants) qui est toujours au rdv, mais également des amis présents sur le site et… SYLVAIN !!! Sylvain Dubut et sa p’tite famille… je cache quelques larmes (oui, on est tellement heureux et à fleur de peau qu’on pleure facilement) et grâce à eux tous, je brave ce marathon non sans difficultés, pour enfin atteindre cette objectif de malade en 13h et 48 min, complètement vidé…. mais tellement heureux !


(Une "version longue" de ce récit est disponible sur demande)
••• Christophe O.




La semaine fédérale

(5-12 Août 2018)

 
  • 20180807_095905
  • 20180810_072128
  • ABBAYE D'AUTREY
  • AMPHITHEATRE DE GRAND (2)
  • AMPHITHEATRE DE GRAND (3)
  • AMPHITHEATRE DE GRAND
  • BRACELET ELECTRONIQUE
  • CASCADE DU GUE DU SAUT (2)
  • CASCADE DU GUE DU SAUT
  • CHOEUR DE LA BASILIQUE DE BOIS CHENU
  • COL DE LA CHIPOTE
  • COL DE LA SCHLUCHT
  • COL DE LA SCHLUCHT_recadre
  • CONTREXEVILLE
  • DOMREMY LA PUCELLE
  • IMG_3365
  • JARDIN BOTANIQUE ABBAYE D'AUTREY
  • JEANNE D'ARC
  • LAC DE GERARMER
  • LAVANDIERE
  • NECROPOLE DE LA CHIPOTE (2)
  • NECROPOLE DE LA CHIPOTE
  • P1080505
  • P1080506
  • P1080511
  • P1080514
  • P1080518
  • P1080530
  • P1080550
  • PLAFOND DE LA BASILIQUE DE BOIS CHENU
  • wow slider
  • POINT D'ACCUEIL DE SAXON SION
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Jusque 178 km/2640m D+ par jour

Depuis un an, j’étais dans l’attente, et voilà : elle est enfin arrivée ! Pas de camping, mais direction ma tante spinalienne pour cette 80ème semaine fédérale internationale de cyclotourisme à EPINAL qui, à l’image de la FRANCE entière, a démarré sous la canicule ! Cet évènement très attendu par plus de 11.000 cyclotouristes (dont 4 UVO : Pascal BOULEZ, Jean-Paul FILIPIAK, Luc THIBIAS et moi-même) est ouvert à tous après inscription à la semaine ou à la journée, et s'avère accessible à toute la famille du fait d’une proposition (décente) de 4 ou 5 parcours quotidiens allant de 34 à 178 km (pour le plus long de la semaine), et de 310 à 2.640 m de dénivelé (pour le plus ardu) !!


Le point O

Superbe organisation qui nécessite un millier de bénévoles pour nous accueillir au village fédéral, aux points d’accueil sur les parcours, pour flécher (tant bien que mal), pour nous guider et nous sécuriser dans les passages épineux d'Epinal et autres centres-villes !
Le village fédéral, lieu de départ de chaque étape (appelé "le point O") et d’arrivée de tous les parcours, est aussi un lieu convivial ou les cyclotouristes se retrouvent à l’issue de la randonnée !
Munis de notre bracelet électronique faisant office de porte-monnaie (que nous avons chargé d’une somme à notre guise), nous pouvons le décharger en commandant au bar, bières et autres boissons fraiches, et nous restaurer sur les divers points d’accueil rencontrés sur les parcours – très pratique !!
Le point O, c’est aussi le lieu où rencontrer les fabricants de vélos, faire réviser ou réparer le sien, ou acheter tenues cyclotouristes, accessoires et produits régionaux, ou encore déguster des glaces italiennes !!


A chaque jour suffit sa peine

Dimanche, départ très matinal (6 h) en cette première journée, pour profiter pleinement de la fraicheur du moment, et éviter un tant soit peu de revenir sous un soleil cuisant !
Toutefois, pas de démarrage sur les chapeaux de roues, car les parcours empruntés, non sans intérêts, ne manquent pas de dénivelés et nous créditent de nombreux sites touristiques, historiques, culturels, visuels, ou gourmands ! Halte rafraichissante à la cascade du gué du saut !

Le lundi au soleil, c’est une chose qui s’annonce alléchante, mais gare aux charmes du parcours ! Apres y être passé (à CHARMES), la réserve était de mise pour parvenir au point d’accueil de SAXON SION.
Je fus bien inspiré, car la colline du même nom (Inspirée) qui y menait nous réservait son meilleur cru à 14 % environ. Apres l’avoir redescendue avec modération, je l’ai remontée en fin de matinée, pour le plaisir, par défi, et aussi pour me restaurer !

Le mardi nous offrait, au choix, 4 parcours au départ d’EPINAL, et 4 parcours au départ de GÉRARDMER ; j’optai pour cette seconde proposition et pris ma voiture pour me rendre, toujours de bonne heure, près du centre-ville où le "point O" nous attendait… ce qui n’était pas le cas du café, pas encore passé (c'est dire si j'étais tôt) ! Une fois LE COLLET monté, le passage du col du CALVAIRE (qui n’en fut pas un) nous amenait ensuite par la route des crêtes au fameux col de la SCHLUCHT, où je pris un café au point culminant de la journée : LE HONECK (1363 m), point d’accueil de LA BRESSE (je m’attendais à y voir des poulets), que l’on recroisera en fin de parcours, après avoir monté le COL DE LA VIERGE, en pleine chaleur !! Une petite erreur de parcours due à un moment d’inattention, et sans doute aussi à un fléchage quelque peu restreint, me conduisit par ces conditions climatiques éprouvantes à écourter mon parcours initialement prévu, lequel se terminera magiquement par le tour du lac de GÉRARDMER !

Mercredi, la perspective d'un programme court le lendemain pour cause du traditionnel pique-nique du jeudi, me donnait des ailes pour profiter d'une balade dans les VOSGES SAONOISES. Vers PLOMBIERES LES BAINS, une lavandière et sa fille habillées en costumes d'époque par une charmante vosgienne, mettaient en valeur un lavoir pour le seul plaisir des yeux ! Une fois les quelque 2.000 m de dénivelé avalés, les 35 derniers kilomètres furent bouclés en un tout petit peu plus d'une heure, afin de combler mon estomac, pas encore rassasié !

Parmi 11.000 cyclos, une tête (re)connue

Jeudi, je retrouvais Jean-Louis, mon compagnon de route rencontré l'année dernière à la semaine fédérale de MORTAGNE AU PERCHE, pour parcourir ensemble les 77 km qui passaient par THAON LES VOSGES, où LA ROTONDE, bâtiment classé témoignant sans craintes du passé du textile vosgien, accueillait les randonneurs pour un pique-nique très convoité !!
L’après-midi, je profitais de mon programme libre pour visiter quelques lieux proches d'EPINAL, et de ma soirée pour diner avec mon compagnon du jour, logé dans un gîte proche de Gérardmer faute de n'avoir pu trouver plus près, malgré une réservation précoce !

La Pucelle Vittel Contrexeville ?

L'orage passé mercredi soir sur la région a permis de faire baisser un peu le thermomètre pour vivre la 6ème journée (vendredi) destinée aux villes d'eau : 5 départs proposés à EPINAL, et 5 déportés à VITTEL ; ce dernier fut mon choix pour partir à la découverte du pays de JEANNE !
Au patrimoine architectural de NEUF-CHATEAU succéda La basilique de BOIS-CHENU à DOMREMY-LA-PUCELLE, qui fut très courtisée par les cyclos et sans nul doute, le point d'orgue de cette matinée, avec la maison de JEANNE D'ARC ! La richesse ornementale du chœur, poumon de cette basilique, n'a d'égal que la beauté de ses plafonds dans la veine des plus grands artistes ! Quitter DOMREMY-LA-PUCELLE n'ébranlât pas notre ardeur, et sans perdre nos moyens, nous arrivons à GRAND, certes petit par la taille, mais bien nommé par sa richesse historique et culturelle !
L'amphithéâtre romain en partie conservé est à visiter, ainsi que des mosaïques au village ! Un manque d'information du comité d'organisation envers les gérants des lieux touristiques traversés a fait que bon nombre de cyclistes ce sont vu refuser l'accès à ces visites dès 12h15, pour cause de pause méridienne (réouverture à 13h30) ! Les maitres des lieux n'avaient pas été prévenus que des centaines de cyclistes allaient se succéder pour admirer ces sites chargés d'histoire, d'où un certain mécontentement de part et d'autre ! J'eus pour ma part la chance d'arriver à temps pour arpenter sans tarder les coulisses et les arènes majestueuses de ce colisée !
Le terme de cette journée nous ramena à VITTEL, après un passage à CONTREXEVILLE !

Samedi, place au pays des abbayes et de la DEODATIE (région de SAINT-DIE DES VOSGES). Pas de problèmes pour trouver PADOUX et son point d'accueil, que je délaissai pour RAMBERVILLERS et sa halle ! Quelques kilomètres plus loin (on ne va pas chipoter), l'ascension du col de LA CHIPOTTE nous conduit directement à la nécropole nationale de SAINT-BENOIT LA CHIPOTTE, cimetière et monuments en hommage à près de 2.000 soldats français tombés durant la guerre 1914-1918.
Après ce moment de recueillement, tandis que certains étaient occupés à cueillir des mirabelles, je fis une dernière halte à l'abbaye classée d'AUTREY, et à son jardin botanique, également classé et tout simplement remarquable ! Apres un deuxième passage à PADOUX, le retour le fut assez (…doux), et clôturât ce programme de randonnées à travers les Vosges !

D'Epinal à Cognac

Dimanche, jour du défilé de clôture. Ayant eu la chance de loger chez ma tante à EPINAL, avec mon cousin qui a déjà plusieurs tours de la France dans les pattes, et qui a opté samedi pour une randonnée VTT, nous avons parcouru ensemble les 2 km qui nous séparaient du départ du défilé !
Beaucoup de cyclistes s'étaient déjà défilés, par obligation ou par volonté, et si nous partîmes 11.000, nous n'étions plus que 2.000 au plus en arrivant au port ! Beaucoup de régions représentées avec des notes humoristiques, vestimentaires ou matérielles, des anglais, des américains et autres nations présentes, fermant la marche ! Si le défilé est plutôt sympathique, car salué par nombre de vosgiens et par une grande partie des bénévoles encore présents sur le parcours, il n'aboutit à rien, et une fois arrivés au point final, pas vraiment d'accueil…. et chacun rentre chez soi ! Gageons qu'il n'en sera pas de même à COGNAC l'année prochaine !
Au final, ma semaine fédérale se solde par 920 km et 11.000 m D+.
Si vous voulez en savoir plus sut cette organisation :
c'est ici

••• Patrick GILANT


Avec Luc et quelques amis nous sommes partis faire la semaine fédérale à Epinal . Nous avons fait 570 km pour 6700 m de dénivelé en 6 jours en allure cyclotourisme. Nous avons bien profiter des animations dans les villages traversés, les points d’accueil et des paysages vosgiens.

Lors de la deuxième journée nous avons rencontré Pascal avec lequel on a fait un petit bout de chemin . L’ambiance de la semaine fédérale est tranquille , chacun roule à sa cadence et en profite pour échanger avec ses compagnons de route. Beaucoup de vélos électriques qui permettent au plus faible de rester dans les groupes au moment des montées , nombreuses dans les Vosges . Les ravitaillements sont nombreux , au menu spécialités vosgiennes (saucisses blanches , tarte aux myrtilles ) accompagnées d’un petit panaché.

L’année prochaine à Cognac , on se régale d’avance .


••• Jean-Paul Filipiak





Sortie Vexin

"Souvenir Pascal Barsi"

 


47ème Mons-Chimay-Mons

ou 1430 cyclos et 2 UVO
au pays de la bière

 
  • A Chimay, on a encore le sourire
  • Chimay bleue... la meilleure de la gamme
  • Départ de Mons
  • Le dinosaure de l'autre rive...
  • Le duo des Pascal
  • Le faux plat pays
  • Les gants d'Wallons
  • Mon compagnon de route sous la météo belge
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  • Vais-je parvenir à finir le magnum
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Le traditionnel Mons-Chimay-Mons du 1er Mai a entamé la saison des Brevets Cyclos Côteurs Belges (BCCB) par un temps sec mais frais ; ce n'était pas gagné, le trajet France Belgique s'étant déroulé sous une forte pluie sans discontinuer.


Des gants d'Wallons s'imposent
Nous sommes partis, Pascal Boulez et moi-même, pour voir monts et merveilles… et on a vu monts et vallées.

Partant de Mons avec une température de 2°C, Pascal m'a dit « Je vais mettre des gants doigts longs ». J'ai entendu « des gants d'Wallons »… normal, on était en Wallonie...

Inscriptions faites, nous avons traversé Mons. Sa grand-place, où la couverture d'Arne Quinze est réalisée comme un immense mikado. Sur la façade de l'hôtel de ville on a oublié de caresser la tête du singe de Mons pour nous porter bonheur. Puis, un fléchage sur supports en bois dans les secteurs pavés nous a conduits vers la route nationale 40 ! Une longue ligne droite interminable : 10 kilomètres, vent de face. Sylvain nous avait vendu ce BCCB pour ses petites routes sinueuses à souhait...... avait-il déjà abusé du breuvage local ???


Bocages, lisiers et dinosaures
Subitement, on quitte cette nationale sans aucun regret en tournant à 90° à gauche pour commencer les hostilités avec des pavés puis des routes recouvertes de plaques de béton : la Belgique nous souhaitait la bienvenue à sa façon ! Nous étions en pleine zone rurale, où il y a beaucoup d’élevage ; presque comme en Bretagne : bocages, lisiers, côtes en tous genres et vent (de face de préférence).

La seule portion de « plat » de cette sortie aura duré 3 kilomètres : un chemin de halage le long de la Sambre, où nous avons pu admirer un dinosaure – heureusement, il était sur l'autre rive de la rivière.

Juste avant le premier ravitaillement, une halte à l'office de tourisme de Beaumont où j'ai veillé à ce que Pascal B. prenne bien SON vélo, et non l'un de ceux à assistance électrique garés à côté des nôtres (voir photo).

J'en Chimay C bon
Premier ravitaillement à Beaumont alors que nous avions passé la frontière déjà deux fois, sans nous en apercevoir. Enchaînant côtes, montées, et autre ascensions, Pascal a eu ce mot mémorable : J'en Chimay C bon !

Nous étions enfin sur ces petites routes sinueuses et pentues promises par Sylvain ! Nismes nous accueille pour le second ravito au km 82 : du sucré, du salé… très bien. C'est à cet endroit que notre manque de lucidité nous a fait prendre le grand parcours. Cela nous a permis de découvrir LA difficulté du jour. Un pur bonheur pour les yeux et les oreilles mais arrivés au sommet (359 mètres, restons modestes – la Belgique culmine à 694 mètres, y'a pas de miracles) les cyclos étaient bien réchauffés.


De vrais ravitos mais un faux plat pays
La descente nous reconduit à Nismes pour un troisième ravitaillement. Un cyclo moins chanceux que nous a déjà eu trois crevaisons et est en recherche d'une chambre à air à valve longue …...

Au km 147, on arrive enfin à Chimay pour le quatrième ravitaillement. Photos souvenirs de cet endroit de légende. Nous sommes sur la route du retour !

On repasse la frontière plusieurs fois, passant près de Fourmies, célèbre pour son grand prix. Lors d'une des multiples remontées de cuvette, un automobiliste sortant de sa maison à reculons, nous coupe dans notre élan au milieu de la côte : Grrrrr !

Au km 184, Beaumont à nouveau pour le cinquième ravitaillement. Il était temps d'arriver : les bénévoles ont ressorti pour nous du fromage, des chips et tout ce qui va bien comme carburant afin de terminer ce périple.

Après une erreur d'aiguillage repartant de Beaumont, nous avons repris la route vers Mons. Même si globalement nous avons perdu de l'altitude entre Beaumont et Mons sur ce dernier tronçon. Nous avons ainsi pu vérifier que le grand Jacques habitait un faux plat pays.


Vous avez l'habitude de faire du vélo ?
Nous avons été accueillis à l'arrivée à Mons par les organisateurs, et vu notre état de (dé)fraîcheur, ils nous ont demandé si on avait l'habitude de faire du vélo !

Lorsqu'on leur a dit qu'on avait fait 232 kilomètres en 10h20, ils nous ont offert un magnum de Chimay bleue avec leurs félicitations (voir photo). Nous n'étions pas les derniers à arriver : après s’être restaurés et avoir remisé nos montures dans la voiture, un cyclo en randonneuse, ayant fait également le grand parcours, en termine à son tour. L’honneur de l'UVO est sauf, nous n'étions qu’avant-derniers. Ouf !

C'est bien évidemment une sortie qui restera pour moi un très bon souvenir parce que partagée avec un super compagnon de route.

••• Pascal C.





Le 17ème brevet des grimpeurs Ebroïciens

24 mars 2018

  Brevet grimpeur Ebroicien
 

Lorsque Patrick Gilant nous a proposé de participer au trophée des grimpeurs ébroïciens, je me suis dit : quelle drôle d'idée ! Puis la réflexion a fait son chemin : un chameau a deux bosses, le dromadaire en a une. Quel est donc ce drôle d'animal, l'ébroïcien, qui en a 10 (voir profil de l'étape) ?


Il faut y aller pour voir !

Nous sommes donc allés à Evreux, la fleur au vélo… d'ailleurs, on aurait mieux fait d'y aller la fleur au fusil et de prendre le fusil pour s'affuter un peu vu les pourcentages annoncés dans les bosses.
Nous devions être 4 représentants de l'UVO : Patrick Gilant, Hubert, Steven et moi. Laurent Munian s'étant rajouté au joyeux groupe, plus question de relever ce défi dans la bonne humeur quatre à quatre, mais plutôt côte à côte.....côte de porc peut-être, parce qu'à force d'en rire (de ce parcours ébroïcien), on ne savait plus si c'était d'hilare ou du cochon.
Pour se rendre à Evreux, Steven avait besoin d'un taxi. C'est un métier, ça ne s'invente pas… il a donc fait appel à (H)uber(t)!

L'organisation de cette sortie
se fait en groupes.

Chaque groupe compte un capitaine de route - qui ouvre la marche - et un cyclo du club d'Evreux qui ferme la marche - vélo balai en quelque sorte.
Curieux… tant qu'à passer le balai, c'aurait été mieux de le faire avant le passage des vélos plutôt qu'après, afin d'éviter les crevaisons. Mais, ma foi, leur méthode, bien qu'étrange, a fonctionné puisque de crevaison il n'y en eut point. Et nous n'y allions pourtant pas à reculons, vous l'aurez compris !

A regarder le profil de l'épreuve...

On pourrait penser que c'est "notre" Daniel à nous, orgerussiens, qui avait pondu le tracé : pensez donc, 1200 m de D+ en seulement 84.5 Km. C'est mal plat dans cette région !
Et en pleine campagne Normande, il y a des villes partout : Normanville, Emalleville, Brosville, Houetteville, Hondouville, Amfreville, Heudreville, Irreville … étranges ces (vils?) normands.
Parfois, leur logique vous échappe : l'aviron se pratique pourtant bien sur l'eau, une eau plate et "de niveau" de préférence… héééé bien là, on s'est retrouvés sur la côte d'Aviron à du 5% sur 1,5 km !
Mais d'autres fois, leur logique ne peut que se comprendre : La Vacherie est une portion de route qui s'élève devant tout cyclo normalement constitué (n'est-ce pas Hubert!) sur 1.2 km à 7% de pente moyenne !
La dernière difficulté s'appelle la côte du val Iton. Mais elle pourrait s'appeler l'oisellerie tellement elle était parsemée de cyclos cuits, cuits, cuits !


Les organisateurs avaient bien fait les choses...

Soleil mais pas trop chaud, petites routes tranquilles et sinueuses à souhait, vraiment une belle expérience à renouveler.
Et pour ceux qui se demanderaient toujours ce que veut dire ébroïtiens, et bien c'est le nom des habitants d'Evreux.

••• Pascal C.