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J3 - Gorges de la Siagne


Près de 2000m de D+

Bon, aujourd'hui on est rentré dans le vif du sujet. C'était pas une étape de tapette (comme je dis souvent). 1755m de D+ annoncés (et quelque 1900m mesurés par Monsieur Garmin) pour à peine plus de 100 bornes (107 exactement), un concentré pas trop fait pour moi. En même temps on est là pour ça donc on ne va pas se plaindre…

On commence la journée en s'élevant progressivement, par paliers. Jusqu'au gros morceau de la journée : 8 km d'ascension à 8% de moyenne, et un raidard interminable tutoyant les 14%, comme un hommage aux breuvages alcoolisés de la région, élevés au soleil vertical dès la mi-avril. Dans cette portion de plusieurs centaines de mètres, mon GPS se mettra quelques fois en auto-pause : j'avais réglé le seuil à 5 km/h… ça vous donne une idée de la pente. J'ai embrassé ma roue avant comme rarement pour éviter le wheeling involontaire. Kap'tain restera bloqué quelques temps derrière moi, n'osant pas passer de peur de se faire balancer hors de la route par mes zig-zag intempestifs…. On nous avait promis 12 degrés à Mons, localité belge appréciée des Pascaux mais ici un poil plus élevée (point culminant de la journée) et surtout, la bière en moins au ravito. A défaut d'avoir consulté mon odomètre en bas de la montée, je surveille la température pour estimer combien il me reste à souffrir. Sept degrés et demi arrivé en haut : on nous aurait menti ? Non, juste la faute à un très gros nuage dont l'opacité peu rassurante nous a fait croire qu'on n'échapperait pas à la douche prématurée. Heureusement l'itinéraire n'aura de cesse de le contourner.

Largué dans les descentes

Malgré mon inertie naturelle expliquée par Newton bien avant l'invention du vélo, je me retrouve quasi systématiquement décroché dans les descentes. Comme si, depuis ce sinistre 17 décembre 2017, ma tête avait percuté (mot choisi) qu'en une fraction de seconde, elle peut se retrouver la gueule par terre sans que le moindre avertissement de la part de mon vélo. Depuis, il y a comme un problème de confiance entre les deux…

Puis y'a aut'chose ! Les réseaux enterrés, c'est bien, mais aujourd'hui, les saignées longitudinales sur notre bande de roulage nous ont plombé les trajectoires dans quasiment toutes les descentes. Leur tracé autant que leur ajustement de niveau avec le reste de la route m'incitent à penser que ces enfouissement ont été faits par le BTP local soit après l'apéro (donc vers 11h), soit en fin de journée (donc vers 14h15). Et au vu de la largeur de la saignée, c'est clair qu'y n'ont pas mis que de la fibre… z'ont du en profiter pour enfouir en même temps un oléoduc de pastis, c'est pas possible autrement…

Le Kap'tain se fichera bien de ma tronche lorsque je lui avouerai que les rafales latérales en rajoutaient une couche dans la difficulté de tenir sa trajectoire en descente. Certes Kap'tain, ton évolution pondérale ne t'y prédestine sans doute pas, mais si un jour tu expérimentes le CX de garde-robe, tu verras que la prise au vent est une notion qui s'apprécie de manière très personnelle !!

Les 15-20 derniers km seront heureusement plus à ma portée : ni côte (à peine un coup de cul, à 8% quand même), ni descente tarabiscotée. Mon terrain donc. Un partenaire de jeu me provoquera un peu en essayant de prendre un relais appuyé sur une portion de plat (enfin…). Il se retrouva encerclé de 3 UVO roulant en équipe à des allures nous permettant d'assurer une arrivée avant la fermeture des cuisines.

Le gâteau trois quart

Faute de combattants, les G6 et G7 avaient aujourd'hui décidé de faire cause commune. P'tit Joël ne se sentait plus, il allait enfin pouvoir rouler avec sa cyclote drouaise préférée. Les organisateurs leur avaient concocté un parcours sur mesure, fait de by-pass et raccourcis, histoire de ne pas trop en perdre en route. Mais n'allez pas croire que c'était du gâteau !! 88 km et une D+ dépassant les 1400m, fallait aussi se les farcir. Gilles se privera d'un quart de son gâteau (on ne sait pas lequel) et décidera d'accompagner la conductrice du camion balais pour lui faire la causette jusque Roquebrune : qui va piano va sano dit le proverbe, et ses 1100 m de D+ auront suffi à le retrouver en pleine forme au déjeuner un peu tardif (14h00).

Quant à Daniel et Jean-Pierre, ils finiront l'étape avec les costauds du G1. Mais il n'est pas impossible qu'ils passent la journée de récup' avec le G3, histoire que ce soit une vraie récup'.

Les connards du huit trois

Sur la petite route qui longe le Roc Brun de Roquebrune, un pick-up complètement piqué, immatriculé 83, nous frôlera dangereusement, ne déviant pas sa trajectoire d'un iota à la vue du peloton. Quand je vous disais que les deux-roues sont ici considérés comme des frelons asiatiques…. attends ducon qu'on sorte notre dard, et tu vas voir un peu de quel bois on se chauffe !!


Stages du soleil
Roquebrune sur Argens

••• Vincent




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