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  • Lille-Hardelot, la ville à ville du Nord
  • Un tracé exigeant, surtout sous le vent
  • Daniel, un invité de Houistreham, Luc Thibias, Jean-Paul Filipiak, Thomas Filipiak
  • Des côtes sympa... pour les grimpeurs !
  • Le beau maillot sous la pancarte... En pleine forme, on vous dit !
24 mai 2015 — Ville à ville, de Lille à la côte — 158 km
Lille-Hardelot : superbe cyclo qui mérite le détour
Entre pourri* du Nord et moule-frites
 
  Ce dimanche matin l’UVO était représentée dans le Nord sur la plus grande randonnée cyclotouriste française de «ville à ville» avec cette année plus de 4 800 participants : Lille-Hardelot 2015. La « LH » du Nord.
Luc, Jean-Paul, Daniel (un ami de Ouistreham) et moi avons participé à une véritable fête de la petite reine avec pour seul mot d’ordre, prendre du plaisir !
Il est 6h30, nous sommes au milieu d’avions de chasse, d’avions de ligne, d’ULM, et de vieux coucous. Certains, détendus ou fêlés, avaient même opté pour le VTT, le vieux biclou, voire la trottinette (cinq) ou le skate (deux).
Le soleil est là, le vent est léger, le speaker chauffe la foule.
7h00 le tarmac est ouvert et c’est sur 60km de plat que l’on s’élance en ayant dans un coin de la tête que 1200 mètres de dénivelé nous attendent sur les 97 derniers km. Mais chassez le naturel, il revient
  au galop. Après 20 km de chauffe et un arrêt pipi, on fait du saute-mouton, de paquet en paquet , remontant ainsi dans le cœur de la meute des fois qu’il ne reste plus rien au ravito.
Aire-sur-la-Lys, première escale km 60, ravito classique avec en sus du saucisson du nord, excellent, et une démo de zoumba par les demoiselles chti(es) histoire de vérifier si tout le monde a les yeux grand ouvert.
C’est reparti, et bing première côte ! Il faudra nous expliquer pourquoi les ravitos sont toujours avant les côtes.
Luc («SkyWalker») passe en mode lumière, il grimpe à vitesse TVG, je le suis, m’accroche et lui sauterai toutes les pancartes. Il n’avait qu’à moins me faire trimer ! (c’est qu’il s’entraine pour le BRA l’animal). En haut des bosses on attend gentiment nos sexagénaires, mais jamais bien longtemps.
Fauquembergues, deuxième
  escale, km 90, ça sonne bien le Nord, un peu de chocalat aux noisettes, quelques figues, un pipi et en route. Comme par hasard on redémarre par… et oui le mont Robin (177m) montée 1,4 km moyenne 7%. Les difficultés s’enchainent, côte de l’église (138m) montée 1 km moyenne 5%, côte de Parenty (174m) montée 3,1 km moyenne 7%. On se fait photographier au sommet de la côte de la blanche jument (175) montée 1,3 km moyenne 7%) on sautera le ravitaillement de Hucqueliers, km 108 car les papattes supportent mal la reprise
On commence à sentir les douleurs liées à la fatigue : cou, épaules, mollets. On s’arrête au quatrième ravito de Sammer, km 138 et on prend une vraie pause. Comme par hasard on redémarre par… Et oui…
Dernière difficulté, la côte de la Bergerie Impériale à 8% de moyenne avec des passages à 15%
  sur 1,8km : SkyWalker prend les commandes passe à fond devant notre gîte, maintient le rythme et boom le Tomahawk tire un scud et s’en va voler la pancarte. En haut petite pause pour attendre Jean-Paul deux minutes, le temps pour Luc de s’offrir une crampe à l’arrêt. Mort de rire je ne peux pas l’aider. Jean-Paul le soigne en détournant son esprit de la douleur en lui caressant l’autre mollet avec une ortie. Effet immédiat.
Il ne nous reste plus que 15 km de petits coups de culs avant d’arriver à Hardelot terrain de jeu de Jean-Paul qui visse là où ça fait mal.
Dernier virage, on entre dans les barrières, applaudis et acclamés par la foule comme de vrais
champions !

« Lille-Hardelot » la LH du Nord est une superbe cyclo qui mérite le détour. Si l’aventure vous tente vous ne serez pas déçus.
Thomas


*Célèbre fromage fort,
du Nord
en forme de cône,
qui pue (vraiment !)