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  • Voilà. Deux potes prêts à des folies pour l'aventure.
  • Le sourire est de rigueur. Pour l'instant...
  • Evidemment, ici on affiche les choses sérieuses. L'aventure est sur la pancarte.
  • Dur, dur... un petit coup de mou... mais ça repartira
  • Faire des photos... penser à forger des souvenirs.
  • On n'est pas encore trop entamés. Le paysage est superbe.
  • Celui-là, au moins, il est grimpé !
  • C'est reparti ! la pleine forme pour Pat.
  • Un col de plus au palmarès.
  • ...Le même, évidemment. Ça fait plaisir : on ne crache pas dessus ( :o)) !
  • La table d'orientation dans le descente du Mollard...
  • Six pour cent : de la rigolade. Douze kilomètres ? ah oui, quand même !
  • On vous le disait. Facile ! Mais on est mieux là qu'en bas.
  • Pour la postérité : on va télégraphier aux potes...
  • Valloire. Terminus de la journée, qu'ils disaient... mais on couche à 3 km raides comme la justice...
  • Demain, le Galibier !
  • Jusque-là, c'est le menu enfants. Mais le plat du jour arrive ! Chaud devant !
  • A gauche, ou à droite ! Tu veux ou tu veux pa ?
  • Maille mountaine bique dans la neige un jour de canicule. Dingue !
  • Attends-moi Elie, j'envoi un sms à des potes.
  • Ça, c'est de l'inoubliable de chez indélibile !
  • Le souvenir. Henri Desgrange "co-créateur" du Tour de France. Merci !
  • Le Lautaret... Celui là on l'a eu pour du beurre. En descendant !
  • 5 km entre 12 et 15 %. Du brutal ! C'est pas fait pour un rugbyman.
  • Il se dégage de ce sourire comme une douce exhalaison de fierté.
  • Pris de vertige... le spectacle, à lui seul, justifierait d'en baver...
  • Le choix n'était pas si draconien, on voulait du "Super" ! On l'aura.
  • Dans le "bon sens" les quatre premiers lacets de "l'Alpe" !
  • Bon... on ne va pas grimper ça aujourd'hui... C'est pas qu'on soit fatigués (Hihihi !) mais nos femmes nous attendent...
  • Voilà. On l'a fait ! On va se payer un chouette maillot, on dormira avec... On ne l'a pas volé !
Grand Brevet Cyclotouriste des Cimes Françaises - Super Brevet Alpin de Cyclotourisme (Super BAC)
Elie et Pat, super randonneurs alpins
232 km, 5123 m de dénivelé :
une énorme rando
 
  Une pub’ sur un magazine cyclo : le défi est lancé. Concertation rapide avec Pat et la folle aventure se met en branle. Moi, grand montagnard ?! Ça se saurait ! Qu’importe, l’envie de se tester dans les grands cols est trop forte. C'est parti. Vizille-Vizille les 20 et 21 juin 2013...
A 6 h 45, voici les amuse-gueules, 30 km de faux plat montant pour nous échauffer en vue de la première difficulté. Le col de la Croix de Fer nous attend au barrage du Verneys. Ça y est, nous y sommes la pancarte nous prévient : « Croix de Fer » 30 Km. Ça impressionne, mais on ne reculera pas ! Quatre heures plus tard, après être passés près du sommet du Glandon, nous faisons « la » photo au col de la Croix de Fer : 2067 m. Première récompense. Le temps est magnifique, la vue splendide. Un ravito sympa et c’est reparti : objectif Saint-Jean d’Arves où nous attend un repas chaud. Mais il faut penser à ré-enfourcher nos montures. Point de mire : le col du Mollard 1 638 m. De ce côté, 6 km, c’est pas très long mais très difficile après un repas. Pat se prend un bon coup de mou. Nouvelles photos à la pancarte, ravito, plaisirs des yeux, bonheur ! Il nous reste un col pour aujourd’hui, mais profitons d’abord de cette descente très technique du Mollard en forêt (20km) pour nous diriger vers Saint-Michel de Maurienne. Dernier ravito du jour au pied du col du Télégraphe : 12 km de grimpette sommet à 1 566m. Nouvelles photos. Ouf ! Heureux d’être là : 6 km de descente. Notre hébergement à Valloire s’annonce. Valloire : patrie de Jean-Baptiste Grange, champion du monde de slalom. Son portrait est affiché partout. Direction le syndicat d’initiative pour trouver le lieu d’hébergement. « Pas de souci, nous dit la charmante dame de l’accueil avec un grand sourire malicieux, 3 km en direction du Galibier, vous trouverez votre hébergement ». Le pourquoi du sourire : 3 km à 8 % ! Au bout d’une journée pareille, ça fait très très mal (hypo pour Elie qui chute sans gravité à 500 mètres du but). Douze heures de vélo. Les difficultés qu’on dit « naturelles » et la forte canicule nous ont « un peu » entamés. Nous voici quand même arrivés à la maison des scouts. Une douche, un excellent repas et au lit ! sans discuter.
  Le soleil est magnifique ce dimanche 21 à 7h30. Plat du jour : Le Galibier ! Ça va être chaud ! (très chaud, selon météo France). Tenue légère exigée ! Depuis Valloire
Il mesure 1,86 au garrot ; il a perdu 13 kg et ne pèse « plus » que 103 kg au départ du BRA… Cette demi-portion ( :o)) a pratiqué le rugby durant quinze ans à un bon niveau régional. D’abord à Aubergenville où il sera champion d’Île-de-France première série, et à Limay en Honneur régionale. Puis, pendant 25 ans, il a ravagé les tatamis de judo à Aubergenville. Ceinture noire premier dan et kata deuxième dan. Ces sports de fillettes, lui valent un genou bionique (prothèse de rotule).
Evidemment, avec ça il est avantagé (on higole) pour la pratique du Vélo, où il se distingue par la niaque. Alors pourquoi pas le BRA, voire le Super BRA, puisqu’il a des mollets de grimpeur ? C’est fait. Il en est fier et il a bien raison.
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« Valloire, terme de la première journée et, par conséquent, bien entamés, il ne nous reste plus que trois « petits » km pour trouver l’hébergement. Mais ça grimpe comme ça ! — photo ci-dessus — trois kilomètres, oui ! mais à 8 %. Mort, j’étais ! »

jusqu’au Plan Lachat, on passe de 1 420m à 1 960m en 9 km (6%). La montée est régulière, le paysage magnifique ; les marmottes sifflent mais restent invisibles, les clarines tintent au cou des vaches. Au Plan Lachat, la vision est suffocante : sur la droite les lacets slaloment dans une pente impressionnante. Et, plus loin, ces petits points qui rétrécissent sans cesse quand on lève les yeux vers le sommet, ce sont de valeureux cyclotouristes, comme nous. Il reste 8 km. Les bas côtés sont encore enneigés, le soleil tape
  dur, on souffre. Mais quel panorama! Nous avons le souffle coupé dans tous les sens du terme. Ouah ! Ça y est ! Le sommet : 2645 m. Les mots sont impuissants à qualifier ce spectacle et notre fierté. Que du bonheur ! Superbe ravito : charcuterie, fromage, spécialités de pays […] Quelques clichés pour l'album et nous voilà repartis dans la descente vertigineuse vers le Lautaret. Pour une photo, un inconscient traverse sans regarder et manque d'envoyer Pat au tapis dans le premier virage. Ça descend fort : les précieux conseils techniques de nos mentors (Daniel, Jean-Louis, Patrick, entre autres) sont suivis à la lettre : dans les virages, regarder au près et au loin. 8 km que nous dévalons à près de 75 kmh. Nous continuons notre descente en saisissant la moindre occasion pour prendre des photos et s’en mettre plein les mirettes. (Papy
Plutôt footeux, Pat dit Ze Coach a tapé dans la balle en chantant « Allez les verts » depuis pupille. Avec un terminus à 36 ans pour rupture de « ligaments croisés » (aïe !). Il s’est alors donné aux gosses en tant qu’initiateur foot (brevet 1 et 2). Sympa. Entre temps il a pratiqué des sports virils de haut niveau aux Sapeurs Pompiers de Paris.
Premier vélo à 19 ans, il set lance illico dans un Saint-Etienne-Valence (ainsi Pat peut épater Patou, sa p'tite femme). VTT au Club de Satory (3 roc d’Azur, des Gamel Trophy). Vélo de route avec le club des Clayes, puis chez les SPP… enfin, après son arrivée à Boissets, il intègre l’UVO par effraction ( :o)) en 2005… Après avoir goûté à tout, le voici breveté « Super BAC ».
Claudius sera content ; nous aussi, bien sûr)… Une longue succession de tunnels, plus ou moins longs… Nous ne sommes pas assez
  visibles : pas d’éclairage, pas de gilets fluos… pas prudent, ça… l’adrénaline grimpe. Après le barrage du Chambon, nous arrivons au Freney d'Oisans vers 13 h 00. Le choix s'offre à nous, soit retour direct par la vallée d’Oisans (BRA), soit la route des corniches par le balcon Cerf-belvedère Armentier (Super BRA) : la différence n’est que de 10 km mais de 470 m en dénivelé. Nous sommes là pour en chier ? non ? Alors allons-y pour la variante ; soyons fous ! Dix km à 12 % de moyenne en plein cagnard, je souffre bien, ce qui permet à Pat de me chambrer (gentiment : il se méfie quand même)…
Arrivée au Cerf-belvédère Armentier. Ravito sympa, petite trempette de Pat dans la fontaine du village et c’est reparti pour la récompense : cette route étroite en corniche qui surplombe la vallée de l’Oisans, inoubliable ! Après la Garde nous débouchons au pied de l’Alpe d’Huez (les 4 virages restant sont dans le bon sens, pour nous). Dernier ravito à Bourg d’Oisans au son de l’accordéon. Retour au parc du château à Vizille après 32 km de faux plat descendant, en collaborant à un groupe de 6 cyclos super sympas : plus de 40 kmh de moyenne. Casse croûte, bière, douche, achats des photos d’ascensions, du maillot super BAC (oh, celui-là, c’est du précieux)… dernières discussions animées entre passionnés (1601 participants). La fin d'un rêve superbe. Deux jours, 232 km et 5123 m de dénivelé : une énorme rando. Le rêve de deux potes. Remercions l'organisation sans faille du Club des Cyclotouristes Grenoblois et les nombreux bénévoles. Retour joyeux au pied-à-terre des deux copains du Nord pour une super détente méritée : apéros et pizzas. Le départ se profile déjà. Demain, ce sera Panam.
Prochain défi des deux compères : les Pyrénées, autre Brevet Cyclotouriste des Cimes Françaises : 45 ème randonnée Luchon-Bayonne, les 28 et 29 juin 2014, 320 kms, 6 cols, 5237m de dénivelé. Cinq potes baroudeurs et futurs baroudeurs des hautes cimes, seront de la partie : Gilles Rousseau, Stéphane Le Lostec, Gérard Vieillot, Luc Thibias, Jean Duvignac, ex sapeur pompier de Paris… plus Elie et Pat, bien sûr !
On a hâte.
Elie & Pat