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  • Satilieu. Bénévoles et Commerçants, Merci ! (Au fond, notre hôtel à nous...)
  • Satillieu. Installion du podium
  • Trois bonnes de curé dévergondées ?
  • Ardix. km 25. Des squaws aux petits soins
  • Sarras. Les Gauloises enthousiastes
  • Directement du producteur au cyclo
  • Beaussemblant. Km39. Circulation déviée au profit des cyclos. Merci la municipalité
  • Beaussemblant. Ce joli cul en est un «beau semblant» bien  être celui de Polnareff
  • Hubert va-t-il esquisser un pas de danse avec les Claudettes ?
  • Km 58. Saint-Martin-des-Rosiers
  •  Anneyron. Merci la Chorale
  • Anneyron. Il y a foule...
  • ... pour assister au départ vers Vénus
  • Al'bon... buffet d'Albon. Surtout les pâtisseries maison
  • Merci, Albonnais, Drômois de l'Ardéchoise !
  • Andancette. Maman, les p'tits bateaux ont-ils des jambes ?
  • Hubert et Blanchette aux haltères
  • Km 75 - Colombier-le-Cardinal. Robert Marchand haltérophile, aussi
  • Peaugres. Km 78. On mange encore ?
  • La guinguette de Saint-Clair
  • Saint-Clair. km 93. On chante et on danse
  • Vinzieux. km 84, Robert Marchand et Gérard Mistler
  • Non à la fermeture de classes à Vanosc
  • Vanosc très animée au-dessus d'un court mais vrai raidar costaud
  • L'Ardéchoise en 3 jours (circuit sur mesures)
  • Col du Buisson. Claudius rigole (encore...)
  •  Vélocifère de laboureur
  • La maison Jean-Ferrat sur la place
  • Musée. La Maison Jean Ferrat à Entraigues-sur-Volane
  • Hubert dîne en terrasse avec 8 triatlhètes et un guide de montagne
  • 13 bornes, D+ = 716 m. Et du vent !
  • P'tain, du vent !
  • L'auberge de Sagnes-et-Goudoulet. Le nec !
  • Ça plait à Hubert semble-t-il
  • Facile !
  • Saint-Julien des Boutières. Claudius pète dans la soie
  • La salle à manger au petit déj
  • Depuis Saint-Martin de Valamas
  • En remontant vers Saint-Agrève
  • Rochepaule, dans une heure, c'est le métro aux heures de pointe
  • Montée vers Lalouvesc
  • Lalouvesc. Regroupement
  • G2 et G3... Vus du verso
  • Et voici le recto
  • Jacques... une dernière crevaison. Pour le plaisir
  • Saint-Félicien. La queue pour... plusieurs milliers de repas..
  • Chanas, un rapproché sur le retour !
  • Un dernier repas... et au lit
— Du 17 au 20 juin 2015 — L ' A R D E C H O I S E — 24e Edition —
L'Ardèche verte Valloire + l'Ardéchoise (G3-suite)
400 bornes
dans une ambiance exceptionnelle !
 
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(suite) d’Anneyron. Les habitants ont fait appel à quelques spationautes venus de 2115 pour nous ravitailler avant l’ascension du «terrible» (je higole !) Col de Barbe Bleue (km 50, altitude 352m… +109 mètres sur 2 km d’ascension !). Nous redescendons ensuite dans le centre-ville d’Anneyron (km 54 – alt. 188m - 3900 habitants… dont certainement plus de 150 bénévoles pour l’accueil et l’animation des cyclos de l’Ardéchoise… Arche d’arrivée, capsule spatiale à visiter, orchestre, chorale, ravito pléthorique… Cela vaut le coup de s’y attarder !). On remonte ensuite à la Tour d’Albon (336m) par des petites routes de campagne qui ont vu le passage de la balayeuse avant notre incursion dans le département : nickel ! C’est le moment de redescendre vers le Rhône et de rentrer en Ardêche, non sans traverser Albon et Andancette : 2 villages à quelques kilomètres de distance, qui veulent tous deux nous donner à boire et à manger ! Les enfants de l’école d’Albon ont confectionné de jolis trèfles à 4 feuilles qu’ils tiennent à remettre personnellement à chaque cyclo de l’Ardéchoise ! Mais il faut bien quitter cette Drôme si accueillante et festive : on n’a fait que 64 bornes, et il en reste 98 !
Après la traversée du Rhône entre Andancette et Andance, on remonte encore vers le Nord jusqu’à Saint-Désirat (km 68). Nous sommes dans un village producteur de «Saint-Joseph», Côtes du Rhône que nous avions tant apprécié la veille à table. Le ravitaillement est à la hauteur de cette situation : de grandes barriques nous attendent, et on nous propose de déguster le vin dans de jolis verres ballons… avec modération car tout de suite après il va falloir monter sérieusement pour quitter la vallée du Rhône !
La première partie du Col de Brumieux (360m) constitue le secteur le plus raide de la journée : 165m de D+ sur les 2 premiers kilomètres ! A Colombier le

  Cardinal (km 75) le parcours intermédiaire (la Médiane : 130 km) rejoint le nôtre : nous allons être un peu plus nombreux sur la route ! Les bénévoles locaux nous invitent à tester nos muscles en soulevant une altère lestée de 2 énormes balles de foin… avec l’aide de 2 costauds planqués sur les côtés. Le président Mistler a joué le jeu, tandis que Robert Marchand a préféré poser avec les cyclos, les bénévoles et la vache ! A Peaugres (km 78… 3 bornes seulement après le précédent ravito), on veut encore nous faire manger et boire à volonté, accompagnés en musique par un très sympathique trio ! Six km plus loin, à Vinzieux, nouveau ravito avant l’escalade du Col du Fayet : une nouvelle occasion de voir le président Mistler et la mascotte de l’Ardéchoise (Robert) encourager les bénévoles et les cyclos. Après toutes ces pauses, le col du Fayet (611m) se passe très bien au km 88 ! Deux kilomètres plus loin, le village de Savas constitue un piège en cul de sac. On découvre ensuite une commune beaucoup plus hospitalière : Saintt-Clair (km 93) où je retrouve Gérard Mistler et Robert Marchand plaisantant avec les bénévoles.
L’agglomération d’Annonay (km 99) constitue à mon sens le secteur le moins séduisant de tous les sites traversés au cours des 4 jours de randonnée Ardéchoise. C’est ici que l’on retrouve le petit parcours de l’Ardèche Verte («la Cance», 88 km), choisi par 7 autres UVOistes. Beaucoup de cyclos sont déjà passés ici depuis le matin, et il ne reste plus grand-chose à boire et à manger au ravito lors de mon passage… Mais ce n’est pas grave après tout ce que j’ai déjà dégusté ! D’ailleurs il va falloir s’exciter un petit peu si je ne veux pas faire attendre trop Claudius à Saint Félicien ! Le récit de la route d’Annonay à Saint Félicien représente beaucoup moins d’intérêt pour la plupart des UVOistes qui ont déjà testé ce parcours. C’est pourtant sur cette fin de parcours que l’on retrouve les principales difficultés : col de Monestier (altitude 864m au km
  119), col des Barraques (1108m au km 135) et Col du Rouvey (1255m au km 143) après une incursion en Région Auvergne à Saint-Bonnet le Froid (Haute-Loire) et avant de terminer par 19 kilomètres de descente pour retrouver Claudius à Saint-Félicien (alt. 555m). Il est 18h43 quand je passe sous le portique… Merci Claudius de m’avoir attendu et d’avoir déposé mon sac «3 jours» au service transport !
Bilan de la journée : 163,1 km depuis le parking du matin, avec 2926 mètres de D+, en 8h28’42’’ de déplacement… et en 11h47’52’’ de temps total… donc avec plus de 3h19’ de temps passé dans les ravitos et autres pauses pour profiter des gens et des paysages : du vrai cyclo-tourisme !
Nouvelle nuit dans notre «Logis» de Satilleu en plus petit comité (les 6 cracs du G1 sont partis pour leur «Méridionale» sur 4 jours). Nous sommes 6 dans une chambre, mais apparemment personne n’a ronflé, et nous sommes en bonne forme pour rejoindre notre parking.
L’ascension du premier col (le Buisson) se passe à la fraîche : les nuages cachent encore un peu le soleil pendant que j’attends Claudius. Celui-ci refuse que je l’attende et menace de rester sur place si je ne pars pas devant jusqu’à notre « ville-étape » d’Antraigues. C’est donc là que l’on se retrouve pour déjeuner dans un restau qui nous propose son plat unique «Ardéchoise» : copieux et savoureux… mais pas pour rien ! Avant cela j’étais passé par la pharmacie pour trouver des produits solaires : n’ayant pas suivi les bons conseils de Daniel, j’étais déjà bien cuit ! Avec Claudius nous avons visité la «Maison Jean Ferrat» sur la place du village et avons communié à la vie de cet «homme chantant» dans «sa» montagne. Puis chacun a regagné ses pénates : Claudius dans son hôtel, et moi dans une chambre d’hôtes de charme avec piscine et vue sur Antraigues. Petite lessive, plouf dans la piscine, et repas servi en terrasse par nos hôtes flamands
  à une sympathique tablée composée de 6 triathlètes de Levallois-Perret, 2 triathlètes de Vienne, un guide de haute montagne pyrénéen et ma pomme.
Le vendredi on commence fort avec le col d’Aizac un peu raide. Les derniers 500m de l’ascension du Col de la Barricaude sont rendus un peu pénibles par le vent du Nord qui freine violemment notre progression. Les chevaux nous y attendent imperturbablement. Un peu plus loin, l’Auberge Chanéac nous offre une occasion de savourer un délicieux menu de pays à Sagnes et Goudoulet, avec un service impeccable et un cadre très sympathique : Claudius et moi en profitons bien avant de repartir pour le Gerbier de Jonc (1417m) tout aussi venté que le précédent ! Puis ce n’est que de la descente jusque St Martin de Valamas (862 m de D-). Mauvaise surprise pour Claudius : le tapis du contrôle des puces n’est pas encore installé, et il doit continuer vers St Félicien pour son hébergement ! On s’arrête pour déguster une bonne bière au Bar des Pêcheurs, puis chacun rejoint son gîte : Claudius vers le Nord, et moi vers l’Est pour revenir au Cheylard. Je suis attendu dans un gîte d’étape au-dessus du camping municipal : un dortoir de 7 lits au premier étage. On dîne et petit déjeune au snack du camping au bord de l’Eyrieux. Un couple de Saône-et-Loire cherche un troisième pour faire un tarot… OK mais seulement jusqu’à 22 heures !
Le samedi il faut remonter à Saint-Martin-de-Valamas pour retrouver le circuit. C’est la grande fête du vélo : plus de 15000 fêlés vont passer sur ce parcours fermé à la circulation automobile. Avec Claudius, on avait de l’avance et on passe souvent avant la foule. Nous nous retrouvons en haut de chaque col, puis nous attendons les 6 collègues de la bande à Jean-Louis à Lalouvesc, pour faire ensemble la dernière descente. Pas de nouvelle des costauds du G1 : on les retrouvera à St Félicien !
HUBERT LEMAN
»»» L'ardéchoise du G1
»»» L'ardéchoise du G2