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  • 1 - Si on commençait par l'apéro ?
  • 2 - Tout d'abord, prendre des forces
  • 3 - Contrôle médical. Petite frayeur : Gégé inapte pour le départ !?
  • 4 - Arrêt cardiaque. Les gestes qui sauvent
  • 5 - Le team au complet avec Gérard Missler
  • 6 - Premier col. L'UVO au complet (une première)
  • 7 - Et si on mangeait un morceau ?
  • 8 - Bozas. Premier ravito (km 8)
  • 9 - Bozas
  • 10 - Arlebosc. C'est le cirque ?
  • 11 - Bienvenue au Papi Circus
  • 12 - Ambiance franchement rigolarde
  • 13 - Prise de contact avec des pentes à... 20%
  • 14 - Et des fortes pentes, aussi
  • 15 - Sans parole
  • 16 - Au col de la Faye
  • 17 - Super
  • 18 - Ils ont vraiment un beau cuissard, à l'UVO <;o)) Hihihi !
  • 19 - Col de la Faye. Le G1. Ici, Daniel Douceau, Alain Lemaire, Stéphane Schweiter
  • 20 - deuxième jour. Gras
  • 21 - Gras. Et si on mangeait une tite crêpe ?
  • 22 - Les enfants de Saint-Remèze
  • 23 - Oh... bin j'aurais comme une tite faim, moi
  • 24 - Alain et la reine des abeilles... ou Les dards de l'amour (saison 1)
  • 25 - L'abeille dans la ruche
  • 26 - Un tracteur bourré d'électronique
  • 27 - Bis repetita placente
  • 29 - La lavande est en retard
  • 30 - Les gorges de l'Ardèche
  • 31 - Sans commentaire
  • 32 - Le Pont d'Arc
  • 33 - Ça vaut le coup d'œil
  • 34 - Daniel passe devant l'objectif
  • 35 - Superbe
  • 36 - On l'apelle Jim Khana
  • 37 - Balazuc. Inoubliable
  • 38 - Passage sur le tapis de pointage
  • 39 - Repetita
  • 40 - Comme dit la chanson. La montagne est belle
  • 41 - Largentière. Comme un morceau de sud
  • 42 - Rosières. Fin de la deuxième étape
  • 43 - La «petite» paëlla
  • 44 - Troisième jour. Gégé réintègre le G1. Et toujours le beau temps
  • 45 - Les montagnes ardéchoises. Sauvages
  • 46 - Et céki qui fait le fromage ?
  • 47 - Cé moi !
  • 48 - Les couleurs et senteurs de l'Ardéchoise
  • 49 - Saint-Laurent-les-bains caressé par le soleil
  • 50 - Sans forcer le Alain !
  • 51 - Et que dire d'un tel paysage, sinon que le photo est superbe
  • 52 - Aux confins de l'Ardèche, du Gard, de la Haute-Loire et de la Lozère
  • 53 - Saint-Etienne-de Lugdarès... récupérer des forces pour de sacrées bosses
  • 54 - Au col de Pratazanier
  • 55 - Qui n'est pas descendu à Bornes n'a pas fait l'essentiel de l'Ardéchoise
  • 56 - Nos deux néo-ardéchois sous le charme
  • 58 - Sortir du trou de Bornes, ça marque à vie. Sept terribles kilomètres à 10 et 13 % ! Mais quelles sensations !..
  • 59 - Bravo les jeunes. Vous avez presque gagné votre Ardéchoise
  • 60 - Au sommet du col du Pendu. Ouuuf !
  • 61 - Une pancarte qui vaut quelques litres de transpiration
  • 62 - Le col de la Chavade, 4,5 km à 5%... une formalité
  • 63 - Mazan l'abbaye
  • 64 - Le Béage
  • 65 - Quatrième jour. La pluie s'est invitée
  • 66 - Même sous la pluie, la boucle des Sucs, c'est vraiment chouette
  • 67 - Oui, très chouette !
  • 68 - 591 km, 9500 m D+, 30 cols... nous quittons les imper poir le final
  • 69 - Rochepaule. Ça bouchonne. (16 700 inscrits, ceci explique cela)
  • 70 - Retour humide (voire glacial, pour certains)
  • 71 - Notre ami Robert Marchand (104 ans) en grande forme !
  • 72 - Une joie de vivre réjouissante
  • 73 - Etonnant, non ?
  • 74 - A 104 ans, va-t-il faire craquer Miss Ardèche ?
— Du 15 au 18 juin 2016 — L ' A R D E C H O I S E — 25e Edition —
Groupe 1 : Daniel Alland, Daniel Douceau, Alain Lemaire, Stéphane Schweitzer, Gérad Vieillot
Ces quatre jours de vélo ont passé très vite
avec une équipe parfaite
dans une super ambiance...
Vive l'UVO !
 
  En bon néophyte, et n’ayant pas eu le temps de faire une grosse préparation, je n’étais pas trop serein au départ pour Saint-Félicien. Je m’accrochais au fait que Stéphane ne me laisserait pas pour mort sur le bord de la route en haut d’un col…Les dossards pris, les sacs déposés, il ne nous restait plus qu’à profiter du village départ. Gégé en profitant même pour laisser un souvenir bien à lui au stand G4… D’où son surnom de renard.
Après une soirée sous le soleil bien sympathique nous nous retrouvons tous ensemble sur la ligne de départ pour notre première journée de vélo en direction de Privas.
La découverte du premier ravitaillement, au bout de 5 km à peine, rassure sur le rythme de la journée et surtout sur l’ambiance qui va régner tout au long de notre périple. Nous entrons donc dans un cirque et nous sommes accueillis par les animaux dudit cirque. L’ambiance est super et les bénévoles jouent le jeu à fond. La journée se passe finalement bien excepté le premier long col (la Faye environs 10 Km) qui rappelle l’importance de s’en tenir à son propre rythme .
L’arrivée à Privas se fait de bonne heure ce qui permet d’avoir le temps de faire les lessives nécessaires (encore Merci à Daniel pour ses techniques d’essorage qui m’ont permis de repartir sec tous les matins). Cet horaire nous permet de nous reposer et de préparer la suite de l’aventure.
  Le départ de Privas se fait de bonne heure et sous une chape de plomb bien grise suite aux orages de la nuit. L’ascension du col du Benas à Froid nous réchauffe rapidement et le ravitaillement en haut du col nous aide à bien nous réchauffer.
Nous enchainons ensuite les cols jusqu’à l’arrivé dans les gorges de l’Ardèche sous un ciel dégagé qui nous permet de profiter a fond du spectacle. Les ravitaillements s’enchainent à un rythme effréné (nous frôlons le gavage) et toujours dans des univers différents allant de la Bretagne à l’Afrique en passant par des ruches (Alain à beaucoup aimé la Reine…) A notre arrivé au camping de Rosières, même rituel que la veille.
Il ne nous reste plus qu’à attendre la Paëlla autour d’une bonne bière !
Le troisième jour, ce sera plus dur nous avait prévenu Daniel ! Il ne s’était pas trompé, mais les paysages et les rencontres faites en valaient vraiment la peine. Nous avons croisé des chèvres sur la route, monté des cols avec des pentes importantes qui nous ont laissé de bons souvenirs «lactiques» dans les cuisses. Les ravitaillements se font plus rares sur la boucle de Borne ou Gégé nous a abandonnés pour rejoindre directement notre super gîte du soir (en tout cas le nom était vendeur…).
Après un long faux plat montant, nous atteignons enfin notre point d’arrivée du jour à Saint-Eulalie et nous nous
  souviendrons longtemps de cette maison et de son propriétaire un peu «particulier»…
Quatrième jour, la fin de notre aventure approche et nous partons sous la pluie et par 7 °C à l’attaque du mont Gerbier de Jonc, résignés à rouler toute la journée dans cette humidité ambiante.
Finalement le ciel finit par se dégager et nous permet de rallier le ravitaillement en haut des Estables, au col de la croix des Boutières, au sec. La descente s’annonce bien jusqu’au moment où des trombes d’eau s’abattent sur nous et nous accompagnent finalement tout au long de cette longue descente jusqu’au ravitaillement salvateur de Chanéac. Il fait 8°, nous sommes trempés et transis de froid. Après avoir avalé 2 cafés bien chauds et rechargé les batteries à la crème de marron, la pluie se décide à s’arrêter. Nous décidons tous (enfin presque tous mais Daniel nous suivra…) de couper le parcours et de ne pas gravir le col de l’Ardéchoise. Nous rattrapons donc le parcours à Saint Martin de V. et récupérons par la même occasion l’ensemble des coureurs convergeant sur Saint-Félicien. La météo est de nouveau clémente et nous permet de profiter de toutes les animations réparties de col en col.
Nous croisons en pleine forêt une chanteuse lyrique et des groupes de musique qui nous encouragent. Les ascensions et les descentes se font à un bon rythme (Peut-être l’odeur de l’écurie ?). Malgré le monde, nous arrivons à
  rouler ensemble et à profiter pleinement des derniers kilomètres.
L’arrivée se fait (comme toujours) dans la joie et la bonne humeur. Pas de temps à perdre, nous allons rapidement récupérer nos sacs et redescendons aux voitures pour nous changer et plier les vélos. Tout se fait au sec, mais au moment de repartir pour le déjeuner, la pluie décide de refaire son apparition, et ne nous abandonnera qu’à notre départ de Saint-Félicien.
Après une longue attente sous la pluie, nous prenons notre repas au sec et nous constatons que notre choix de couper le parcours a été le bon car toutes les personnes qui arrivent sont «congelées».
Nous profitons de l’animation, des «miss» présente pour la remise des prix du tirage au sort et surtout de la vivacité de Robert Marchand (105 ans !) qui se demande si il ne sera pas trop vieux l’année prochaine pour participer à l’Ardéchoise 2017 !
Je réalise que c’est déjà fini et que ces 4 jours de vélo sont passées très vite (ça aussi Daniel et Alain nous l’avaient dit), avec une équipe parfaite, dans une super ambiance. Il ne me reste plus qu’à remercier nos deux Gentils Accompa-gnateurs (Alain et Daniel) qui nous ont guidé et conseillé avec Stéphane tout au long du parcours.
Merci aussi à Gégé et Stéphane pour leur bonne humeur, ce groupe était parfait !
Vive l’UVO !
DANIEL DOUCEAU

 
   
Après un indispensable programme d'entraînement
j’ai accepté de dire
«je crois que je suis prêt…»
 
  A l’UVO, tous (ou presque) m’ont dit en arrivant : «il faut que tu fasses l’Ardéchoise, tu verras c’est top… mais c’est difficile, il faut être préparé…»
J’ai écouté puis je me suis décidé ; j’en ai fait mon objectif principal de 2016. Mais je partais de loin, avec moins de 2 ans de pratique. J’ai donc mis en place un programme d’entraînement qui devait me permettre de faire face le moment venu. Grand bien m’en a pris… Au moment de l’inscription, je voulais y aller avec le groupe 2, pour voir… Mais Daniel m’a «charmé» avec ses arguments pour que je rejoigne le groupe 1, et j’ai craqué…
Sorties régulières le week-end, home trainer en semaine, quelques 200 km au printemps, une cyclo-sportive… bref, début juin j’ai accepté de dire «je crois que je suis prêt…»

Orgerus - Saint-Félicien
Nous nous retrouvons avec Alain et Daniel D vers 6h30 pour un départ commun. Le véhicule est chargé à bloc, mais nous sommes confortablement installés. Daniel Alland est parti devant (comme d’habitude) avec Gégé et Valérie. Les autres (Thierry, Pascal C et B, Guillaume, Hubert…) partiront un peu plus tard.
Le trajet se passe bien – trop bien – et la pause déjeuner programmée à Mâcon est «shuntée» car nous y passons trop tôt. Ce sera au Campanile de Chanas ! Les 2 néophytes en profitent pour harceler de questions notre «Papy Grimpeur» Alain, histoire de se rassurer, marquant aussi notre impatience !
Fin de parcours sans encombre, nous allons directement à Saint-Félicien déposer les bagages itinérants et récupérer les dossiers. Petit tour par le «village» de l’Ardéchoise.
Gégé n’est pas bien et nous inquiète. Il partira finalement avec le G2 le lendemain.
Puis direction l’hôtel pour prendre possession des chambres. Installation des trois co-voyageurs, puis une petite bière tous ensemble. Daniel en profite pour faire un court briefing pour le départ du lendemain. Repas cycliste «poulet pâtes» Et un petit dodo bien mérité…

St Félicien – Privas
On y est. Levés vers 5h30, petit-déjeuner et hop… Voiture sur le parking (le bon, celui bien connu de nos cyclos expérimentés), préparation des vélos… direction la porte de départ du parcours 4 jours Les Gorges… Gérard Mistler nous fait l’honneur, par hasard, d’être là et nous gratifie d’une photo de groupe car Daniel le connait !
Et c’est parti ! Enfin ! La météo
  est correcte, assurément meilleure que les prévisions et ce sera le cas pendant toute la journée. Les premiers cols et côtes nous tendent leurs pentes montantes et descendantes. Les premiers ravitos aussi, colorés, joyeux, … nous sommes tout de suite dans l’ambiance et c’est vraiment sympa. Nous roulons bien et c’est agréable. La journée passera très vite, au rythme des cols et des ravitos qui se succèdent ! Sur la fin du parcours, nous commençons à sentir la fatigue et l’arrivée à Privas est bienvenue ! Belle ambiance et accueil chaleureux pour ce ravito d’arrivée, en musique, boissons et quelques aliments solides que nous goutons avec envie.
Puis arrivée à l’hôtel qui est juste à 1 km de l’arrivée, et sur le parcours pour le J2. Il y a une piscine mais la météo ne nous enjoint pas à y aller. Douche, massage de rigueur, un peu de repos… une bière bien méritée et repas cycliste «poulet pâtes». Et zou, au lit ! Alain s’endort devant le 2ème match de l’équipe de France lors de l’Euro 2016… à 21h15 !!

Privas – Rosières
Le départ se fait sous une pluie fine, qui fait suite à une nuit d’orages et de fortes averses. Heureusement cela ne durera pas et après la montée du col du Benas, la descente qui suit plus quelques kms et le temps s’améliore progressivement pour rester agréable pour le reste de la journée.
C’est la journée la plus facile, avec pour destination Les Gorges de l’Ardèche et un passage par le Pont d’Arc, qui donne le nom à ce parcours long de l’Ardéchoise.
On sent les muscles raides et un peu de fatigue, mais cela se débloque… malheureusement je ressens aussi une douleur au genou droit qui va me poursuivre pour les 3 jours qui viennent. Heureusement Daniel D va me sauver en me donnant des anti-inflammatoires qui me permettront de continuer sans trop de dommage, associé à un pédalage fluide et cool pour éviter de trop solliciter les genoux… je serais donc le «maillon faible» du groupe. Le découragement me gagne parfois lors de cette journée, mais les encouragements de mes camarades, leur sollicitude me donnent du courage.
Les paysages sont magnifiques, les routes et cols également, les ravitos toujours aussi nombreux et sympathiques ! Que du bonheur ! On rencontre la reine des abeilles, un tracteur, Alain fait un parcours sur un vélo d’enfant… Une très belle journée.
Nous terminons en arrivant à Rosières, buvant une bière à la châtaigne proposée au ravito ! Arrivés à l’hébergement
  (camping), je me vois relégué dans une tente sans mes compagnons de route. La fin de journée, après avoir sacrifié à la douche, massage… est agréable.
Je mets une poche de glace sur mon genou tout en me délectant d’une bière avec mes camarades de fortune. J’ai convenu avec Daniel de voir mon état demain matin et dans tous les cas je prendrais un anti-inflammatoire fourni par Daniel D.
Nous ne profitons pas de la piscine, mais la paëlla est bonne. Puis direction la tente et dodo !
Rosières – Sainte Eulalie
Nous voilà partis pour la journée la plus difficile. Il y a aura beaucoup moins de ravitos. Les cols longs et, ou, durs s’enchainent dans un paysage plus aride et sauvage encore. Le genou semble tenir, je gère… les douleurs sont présentes mais supportables. Et que c’est beau ! Et dur aussi ! J’ai un coup de mou vers le km 90, et la pause déjeuner sera salvatrice. Tout s’enchaine, les paysages magnifiques, les difficultés (pas en reste), et les papys grimpeurs nous encouragent et nous distillent leurs conseils judicieux.
Arrivée à Ste Eulalie, où la célèbre soupe à l’ortie… ne nous sera pas proposée car épuisée (elle aussi !). Nous arrivons à Bio Hermitage, chambre d’hôte prometteuse par son nom, accueillis par Gégé qui a shunté la boucle de Bordes et rejoint le G2. Et là… La maison baigne dans son jus des années 60, le propriétaire, au demeurant sympathique, nous fait un peu «peur», et nous nous disons tous la même chose : «seul, je m’en vais»… mais nos compagnons d’un soir sont agréables et nous passons un bon moment autour de «Pâtes poulet…»

Sainte Eulalie – Saint Félicien La Der ! Déjà… Départ sous une pluie fine, les prévisions toujours pas bonnes… Gégé est avec nous et y restera, c’est bon signe. Nous montons au Mont Gerbier de Jonc en longeant une source de la Loire. Au moment de faire le choix du parcours, en fonction de la météo, nous gardons espoir grâce à une éclaircie… hélas la pluie nous rattrape rapidement, forte, dense, longue… nous montons, descendons… après la descente du col de la scie nous arrivons à Chanéac et terminons congelés, trempés, transis… Là nous décidons de «shunter» le col de l’Ardéchoise ce qui nous permet de gagner la course avec la pluie et finissons notre parcours presque au sec. Plus nous avançons, plus il y a de cyclos que nous doublons allègrement en montée, en descente (à part quelques coursiers qui font la
  Cyclosportive). Les animations en musique… s’égrènent le long de la route, dans une ambiance joyeuse ! Nous passons la flamme ensembles, fiers de l’avoir fait. On se congratule, on se remercie… que du bonheur ! Puis direction la récupération des bagages, et zou, à la voiture. Rangement, toilette rapide et nous retournons vers le Village pour manger. La pluie nous a rattrapés et nous nous faisons tremper pendant 30 longues minutes en attendant notre tour. Malgré cela l’ambiance est toujours excellente et nous mangeons rapidement avec force commentaires. Nous retrouvons le G2, attendons jusqu’au tirage au sort de la tombola, avec en «Guest Star» Robert Marchand célèbre plus que centenaire (et Miss Ardèche et sa Dauphine !) ainsi que Bernard Thévenet.
Retour aux voitures, et nous prenons la direction de Chanas pour l’hôtel Campanile.
Le soir le repas sera festif, bruyant, on se lâche (andouillette frites…), accompagnés de nos «cousins» de l’AGSE.
Le lendemain, retour sans encombre, nous avons tous les magnifiques paysages et les bons moments qui défilent devant nos yeux… (sauf moi : je conduis !)

Il faut faire l’Ardéchoise
Voilà une superbe aventure. Sportive ! Humaine ! Il est simplement évident qu’il faut faire l’Ardéchoise un jour dans sa vie de cyclo. Les paysages sont magnifiques, sauvages, grandioses… Le parcours est long, difficile assurément mais tellement splendide !
Mais surtout, surtout l’ambiance est extraordinaire ! Les bénévoles nous proposent de nombreux ravitos, avec des tonnes de victuailles préparées par leurs soins, souvent, avec une gentillesse, un accueil chaleureux, une bonne humeur sans faille, tout en ayant pris le soin de de se déguiser, de décorer leur village… Les mots sont faibles pour décrire ce que l’on ressent, ce que l’on reçoit… é-naur-me ! On en sort tourneboulés ! Remplis de joie, de bons sentiments… Il faut le vivre !
Quant à nous, les néophytes, nous avons eu la chance (énorme aussi) de participer à cette 25ème édition de l’Ardéchois en 4 jours avec nos Papys Grimpeurs : Ils nous ont couvés, réconfortés, encouragés. Ils nous ont donnés tous les conseils, décrit le parcours presque km par km… tout cela avec une gentillesse et une chaleur sans égales. Alors oui, faire l’Ardéchoise dans ces conditions c’est la faire en mode VIP ! Du pur bonheur !
Merci à eux ! et merci à mes deux autres compagnons Gégé et Daniel.
STEPHANE SCHWEITZER