Ma restitution sera beaucoup plus brève pour ne pas abuser de votre temps.

Le parcours cumule sur 3 jours 254 km de longueur et 4490 m de dénivelé sur 3 jours. Il culmine à 1430 m au Col du Gerbier de Jonc (proche de la source de la Loire).

Nous sommes le jeudi 12 juin.
L’objectif du premier jour est de rejoindre les crêtes.
Mon GPS annonce la couleur : 18 montées à franchir ! C’est inattendu !
Mais le chiffre affiché m’interpelle. Et tout d’un coup je réalise : ce n‘est pas 18 montées à affronter ce jour mais pour les 3 jours ! Me voilà ragaillardi.

La route traverse les bois de châtaignier. Chaque châtaignier est équipé de son filet pour récupérer les châtaignes et le filet est installé à demeure et toujours suspendu, même quand il est déployé pour éviter que les sangliers mangent les châtaignes collectées !

Un peu plus loin, un arboriculteur est spécialisé dans la production de framboises. Il est fascinant de voir le soin qui est mis pour protéger les arbres et les fruits.

Je franchis le col de Montreynaud (altitude 757 m)

Puis la route redescend vers Vernoux en Vivarais.
Des admirateurs sont sur le chemin !

Et ensuite, la route reprend de l’altitude en direction de Chalençon. Et je découvre le superbe village de Chalençon aux nombreuses rues pavées.

Et c’est à ce point que le parcours se complique. Mon GPS affiche 4 montées franchies et j’entame la 5ème montée.

Mon parcours quitte le parcours de mes collègues au col de Burianne avant le village de Saint-Christol . Je m’oriente vers la destination LIGNON.

Au village de Saint-Barthélémy, je crois, les enfants de l’école primaire nous font un accueil enflammé. Pour quelques secondes, je me prends pour une vedette, pas trop longtemps, rassurez-vous !
Et je reprends mes esprits et poursuis ma route.
Que n’avais -je pas vu ! 1h30 après, j’y suis toujours dans cette cinquième montée !!
Je prends des pauses, vide mes gourdes tellement il fait chaud.

Je continue d’avancer et je rencontre un compagnon et une compagne d’infortune : devinez !
…une ânesse et son ânon qui errent au gré des herbes à brouter, ravis d’avoir cette liberté que la propriétaire a accordé à son insu.

Et enfin j’arrive au col des Fourches (Altitude 1091 m) puis au col de Mezilhac (Altitude : 1119 m).

Mais là, le climat a changé, le vent du Sud s’est levé : fini les bois, place aux pâturages d’altitude mais sans les vaches. Encore 5 km, je franchis le col de Montivernoux (altitude 1320 m) et je rejoins le gîte rural où ma chambre m’attend. La vue sur les sucs, restes de cône volcaniques de lave, est magnifique.

==> Ce fut une 2ème journée exceptionnelle !