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Ah...

la vache !

C'est une histoire vraie (si, si !) qui s'est passée un samedi de septembre 2003. A l’aube. On partait sur le Honfleur. Eh oui ! N’allez pas vous en vanter, Orgerussiens, on vous accuserait de fanfaronnade, mais sachez que dans notre village pourtant si calme, vivent des athlètes de haut niveau qui participent au Paris-Honfleur tous les ans.
Bref, c’est l’aube ! Un petit vent frisquet nous oblige à rouler en bordure. On roule vaillant, mais sans forcer. Ce soir, on va se faire une de ces bouffes, sur le port… Tout à coup, notre k’ptain de route nous annonce qu’il va falloir en remettre un peu. Un peloton nous précède. Insupportable. S’il est devant, c’est qu’on est derrière et ça c’est pas concevable. On en remet !
On pédale ferme, admiratifs du bel ensemble qui nous précède. Mais plus on s’approche et plus on se dit qu’on a déjà vu cette équipe là quelque part. Eh, les gars, ça serait pas les vaches du Claude ? Car, sans forfanterie, nous nous flattons d’avoir dans nos rangs un cyclo cultivateur. Pas de pays sans paysans ! De surcroît éleveur. Et, justement, il est avec nous sur la route de Honfleur. Dieu que le monde est petit… huit kilomètres !
Ce beau peloton a passé la clôture. Pâquerette, Suzette, Henriette et Brunette ; rien que de la belle bête. « Ben didon, la Suzette, qu’est-ce vous faites là, toutes ? je vous ai interdit la route ! Je ne vous autorise que le VTT ! » « Ouais, mais on voulait changer de pâture et s’offrir une choucroute de la mer » « Alors pourquoi vous avez loupé le rendez-vous de ce matin ? » « Eh, pas folle la vache ! Rendez-vous devant la boucherie de la place des halles ? C’est pas bon pour le moral du troupeau ! »
Il y a quelques temps, elles roulaient pour une équipe Holstein, maillot blanc à taches noires, mais on leur demandait de pisser du lait. Un point c’est tout. Ça leur faisait des mamelles de quarante litres. Pas pratique pour monter les cols en danseuse ! Depuis elles courent sous les couleurs de Montbéliard. Maillot sobre, châtain roux, sans marque. On leur a proposé des maillots sponsorisés « boucherie d’Orgerus». Elles ont refusé au motif que de toutes manières les meilleures d’entre elles finissent toujours sur l’étal d’Orgerus.
Côté vache ce sont des pros. Des vraies, jusqu’au bout des cornes. Côté sport, de vraies cyclotes amateuses. Très bonne mentalité : pas question de toucher aux farines, à l’epo, aux amphétamines ou aux anabolisants, c’est bon pour Legstrong et les vaches américaines !
« Mais j’ai pas vu la Marinette ». « La vache sup’ ? Elle est au sommet de la côte de Thoiry. Elle attend la caravane ! ».
Allons-y ! Marinette ? Vache sup’, cyclote cyclothymique mais vachement sympa quand elle est dans son bon cycle, est installée sur un tabouret unijambiste, comme à la traite. D’un œil, elle tricote un maillot jaune pour la Suzette, de l’autre, elle espère le passage de la caravane. Surtout la bagnole de La vache qui rit. La Noiraude, une copine à elle, qu’a fait fortune dans la pâte de fromage.
Bon ce n’est pas le tout. On babille, on jabote, on meugle… on va finir par planter notre Honfleur ! Le Claude est résolu. Pas question de les traîner plus loin ; elles n’ont même pas chaussé les pneus route, on va y être à minuit sur le port ! On les reconduit au pré. On bricole la clôture barbelée effondrée cette nuit à coups de quatre quatre par des vandales, et « Salut les copines ! ».
«Ah, la vache ! C’est pas sympa, Claudio Tu sais ce qu’on te dit, à toi? espèce de… on te dit Meuuuh ! ». Hé ! Même pas peur ! Rassurez-vous baves gens… Nous l’avons dégusté notre choucroute de la mer, sur le port de Honfleur. Sublimissime.

 
  • HONFLEUR, LE PORTC'est là qu'on va... mais il faut les cuisses !
  • Départ de nuitDaniel avec deux néophytes : Benjamin et Stéphane. Rouler dès l'aube à l'heure où blanchit la campagne...
  • Trois baroudeurs du G1La chasse est lancée
  • AlainFacile pour une belle première
  • DanielMontrer le maillot... avec le sourire.
  • éric et sergeToujours ensemble. Pour un peu on dirait des frères
  • gégéOho... ça va être la guerre ! ( :o))
  • GlisollesC'est l'heure du taboulé poulet
  • Il y a du monde sur la ligne Eh, les copains, c'est limite sécurité ( :o)) ! Non ? Ah... bah, si c'est pour la photo, on a le droit de tomber ! ( :o))
  • un beau pelotonDaniel en tête
  • BenjaminPremier Honfleur. Un vrai plaisir
  • PatrickPrésident version "professionnel"
  • Plus de 200 km ?Tout à fait Thierry !
  • K'ptainAlors Jean-Louis, ça roule ?... Peccable !
  • Pascal et ChristianÇa rigole mais ça roule sec !
  • StéphaneAvant la chute... des cheveux ! ( :o))
  • Ah !? tu penses déjà au port...Tais toi et pédale !
  • StéphaneLe roi de la roule au train
  • WilliamLe sourire et la pêche !
  • Une ESCOUAde de l'UVOBelle équipe : on appelle ça "montrer le maillot"
  • C'est encore loin la mer ?Bah... non, le port est quasi en vue
  • Guillaume et LoïcPremière très très réussie. Loïc : "je croyais qu'il étaient devant... j'ai appuyé !"
  • StephaneFacile le Stephane, et sympa. Il a amené ses invités à destination, avec le sourire.
  • Le repos du sybarite"Hâtons nous de succomber à la tentation avant qu'elle ne s'éloigne". (Epicure)
  • Petit JoëlAvec les grands !
  • JoëlSous le regard admiratif des petits-enfants
  • GillesA y est... bientôt sur le port...
  • supportrices d'un jour...Supportrices d'une vie. Emilia, Claude, Christine, Colette, Fabienne
  • Chute du coachBien amoché (on ne voit pas tout)
  • Eh bien... le voilà !Allez, viiiite une "tite" bièrrrre au Perroquet vert !
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14 septembre 2013 — Levallois-Honfleur
T'as voulu voir Honfleur et on a vu ta mer

Levallois-Honfleur ? Sécurité d'abord !

La chute de Pat, dans l’édition 2011 (non, la photo n'est pas celle de Pat, elle n'est là que pour montrer que même les pros se mettent en tas. Pat vous le retrouverez dans le diaporama) aurait pu avoir des conséquences extrêmement graves. Le hasard peut accomplir des miracles : dix cyclos ont été impliqués, cinq blessés dont deux clavicules… mais pas de suites graves. Cette chute a fait l’objet de divers commentaires et de réflexions, lors de l’assemblée mensuelle du club, à propos du « bon » comportement du cyclo, en groupes importants, sur des routes ouvertes, comme c’est le cas du Levallois-Honfleur. Nous avons tous été, à un moment ou à un autre « aspirés », l’euphorie aidant, par l’effet peloton. Eh oui, le cyclo le moins rapide peut profiter occasionnellement de la compacité d’un groupe, se sentir pousser des ailes et « atteindre », sinon le mur du son, du moins des vitesses inhabituelles pour lui et le commun des cyclotouristes. C’est bien s’il est prudent, attentif, et pas trop stressé par « la frotte » (attention : on voit toutes espèces, des fadas sans poils aux pattes, qui te foutraient au talus pour « se placer »). Les plus prudents préfèreront se laisser glisser à l’arrière et décrocher — en regrettant, peut-être, d’avoir perdu la « bonne roue », mais c’est moindre mal. Si on cède à l’euphorie (ce qui n’est pas recommandé mais pas interdit) il faut faire très attention à garder sa ligne… garder sa ligne… garder sa ligne… garder sa… et garder les mains sur les cocotes (freinage d’urgence). Attention ! (très attention ! ) à ne pas engager sa roue avant dans les roues qui précèdent : le moindre écart et c’est la cata ! Bien entendu, même le Levallois-Honfleur présente des virages, des montées légères, des « talus », des ponts d’autoroutes ou de chemin de fer. L’effet « aspirateur » perd de sa puissance et les cuisses manquent cruellement. Il convient alors de se souvenir qu’on n’est pas seul et qu’un brusque ralentissement peut vous offrir un superbe billet de parterre, avec toutes les conséquences qu’on peut imaginer : depuis la brûlure «spéciale bitume rugueux » jusqu’à la fracture… clavicule — très fréquent — et autres fantaisies : jambes, bras, bassin, crâne, etc... Donc, sur le Honfleur comme en club : un seul mot d’ordre : « Prudence ! ». Respectons les consignes de sécurité.



 
Alors, tu
l'as fait,
cette année ?

Bah oui… mais c’est tous les ans pareil ! La veille on dit qu’on y va cool, et, sur la route, « il y en a » qui posent des mines pour éparpiller les copains. Au début ça énerve. Puis on en rit. Si en plus on a eu la panne d’oreiller, ça fait grimper le compte tours… Suresnes, coteau qui se roule bien. Paf ! Christian explose. La valve ! Rocquencourt… Ça s’emballe sec, il faut dire que ce matin Daniel s’est endormi sur le réveil. Oho… c’est parti pour déboucher les durites ! Bah voilà : le G1, part en chasse, saute les groupes et remonte un bon millier de cyclos. À Montainville, les «abonnés» de Longchamp ont les jambes autour du cou. Thoiry. C’est la foule. Le G2 attend (merci les gars, pour le casse-croûte). Le G3 est loin… et le G4 est encore avant. À Gilles, Thierry pète un câble (un vrai). Merci Dorothée qui fera voiture-balai Olivier nous fait des palpitations… retour : prudence ! Glisolles. Arrêt buffet (poulet taboulé : pour pédaler dans la semoule, oué… on higole bien). Après, le scénario est bien connu : les cannes sont raides, on redémarre tranquille, puis, comme par hasard, le groupe s’étoffe et peu à peu la partie de manivelles s’emballe. Sur cette rive de la Risle, les blés sont rasés de frais, les villages sont sympas, le petit vent est agréable. Ça roule !
Des petits malins (les sybarites du G4) sont partis à 6h30 d’Orgerus… Ils arrivent à Honfleur à 14h et crient victoire. Ça chambre. Mais il y en a qui se sont fait un vrai gros plaisir : Gilles qui a eu peur de ne pas livrer à l’heure s’est nettement détaché… p’tain… 30 à l’heure… (trop devant : pas de photo, ce sera pour la prochaine). Guillaume, un nouveau cyclo de l’UVO, regarde son compteur avec un plaisir certain… quant à Loïc, il n’en revient pas lui-même. Bah ! où sont-ils donc tous mes amis ? Je croyais «qu’ils»étaient devant, j’ai appuyé… un beau baptême. C’est ça le « Honfleur ». Ça mérite bien une tite bière sur le port ? Ouiiii !
Et comme tous les ans, l’UVO s’est très bien classée. 6e club sur 374. On reviendra. C’est promis.