• Le lever du jour à Bavella
  • Bavella - Allando 162km - 3300m de D+
  • Ruisseau de Saint-Antoine
  • Chateau de Quenza de style néo-toscan
  • Montée vers le col de la Vacchia
  • Premier col de la journée
  • Col de la Vacchia 1193m
  • Col de la vache ??? 10.5 km
  • Cow-boy Corse ?
  • Descente vers Zicavo
  • Descente de Zicavo 13.6 km
  • Un goudron parfait !
  • Comme à l'UVO, ils n'ont pas tous le même maillot !!!
  • Une ressemblance avec la photo précédente ?
  • Daniel fonce vers le pique-nique
  • Les couleurs de l'ardéchoise ?
  • Col de Verde (1289m)
  • Un peu d'ombre à Ghisoni
  • La canicule, heureusement Neptune nous rafraîchit
  • La Fium' Orbo dans le défilé de Strette
  • La Fium' Orbo dans le défilé de Strette
  • Puis le défilé de l'Inzecca
  • Défilé de l'inzecca
  • C'est beau, mais il fait chaud
  • Valérie et Philippe vers Noceta
  • Nathalie en Chaussettes
  • Vue depuis le restaurant d'Alando
  • Alando, l'heure de l'apéro
  • Une étrange grenouille !!!
  • Marie-Laure notre hôte
  • Merci marie-Laure
  • Une excellente adresse
   
Le Tour de Corse de l'UVO
au total : 1 000 km et 20 000 m de dénivelé +


Septième étape :
du Col de Bavella à Alando (en Castagniccia)
(167 km • 2 700 m de dénivelé)


La grande traversée de la Corse par sa colonne vertébrale nous amène chez Marie-Laure Tauziat.
Cette ancienne boulangère niçoise reconvertie en hôtesse
nous fait découvrir son art de la cuisine régional, sa convivialité et sa gentillesse
Une adresse recommandée par le guide des petits futés de l'UVO.

 

Perles d'eau

A mi-chemin, non loin du « ravito » du jour, aux alentours de Ghisoni (en direction du col de verde)
la nature s’en est donné à cœur-joie.
Les « Pozzi » (puits en Corse) sont des perles d’eau qui apparaissent au cœur de pelouses herbeuses, rases, hygrophiles.
Généralement formées en altitude, non loin de lacs, sur des tourbières acides formées de graminées et joncs, sur un sous-sol imperméable, elles offrent un paysage qu’on pourrait qualifier de romantique, un peu à l’irlandaise.
C’est très beau. Et comme toutes les belles choses, ces « perles » sont fragiles.
Elles sont « donc » sous la surveillance constante du Parc Naturel régional de Corse.

 
 
 Hier soir, de longs palabres sur l’étape d’aujourd’hui, alors on la fait longue ou courte, l’étape ? Finalement nous choisissons la grande distance en la divisant en trois avec changement d’équipe pour le master, tous les 55km. Ça fera 110 km chacun.

 Si, si ! on fera l'étape
 toute entière

 Mais au petit matin, le plan tombe à l’eau… Philippe, qui ne se sent pas bien, et Nathalie, toujours blessée, veulent faire l’étape en camion, il n’y reste plus qu’une place ! Ça tergiverse. Finalement ce sera l’étape entière, on verra bien. Je me dis que vu les deux dernières « bosses » je finirai en master.

 Oh ! les chieuses
 de vaccas !

 Et c’est reparti pour la descente vers Zonza, après deux (faux) cols de 4k m à 6% chacun et le vrai le col de la Vaccia (1193m) 10,5km à 3%, dans la superbe descente nous rencontre des vaches, (en descente prudence, car dès qu’il y a des bouses ou crottins, il faut s’attendre à rencontrer les « chieuses » puis nous enchainons le col de Verde (1 289m) 15km à 4% que je gravirai avec Valérie et Alain (pour une fois avec nous). Où sont les autres ? La superbe descente nous amènera à Ghisoni près d’une fontaine où nous retrouvons le master et les costauds. Un sandwich coppa, une compote, riz au lait plus tard, les deux Jean-Louis remplacent les chauffeurs du matin, Philippe se sentant mieux. Redémarrage en douceur par les magnifiques gorges de l’Inzecca, remontée à Vezzani, changement de chauffeur, Stéphane part avec le Master mettre de l’essence à Corte (pas sur notre route). Valérie, les deux Jean-Louis et moi, arrivons au pied de l’avant dernière bosse. 9 km à 5.5%, pas de master.

 « Elle » ne veut pas
 que je monte dans le master

 Bon je monte avec Valérie qui ne veut pas que je prenne le master au passage, arrive la montée finale sur Alando encore 7km à 6%, on aperçoit tout là-haut le clocher vert du couvent d’Alando, et toujours pas de camion…
 Finalement nous le croiserons, dans l’autre sens à 2 km du but ! Trop tard, j’irai au bout. Alain, Daniel, et Laurent arrivés avec plus d’une demi-heure d’avance, ont rencontré notre hôtesse, Marie-Laure, partie précipitamment faire les courses (léger oubli pour notre diner). On prend possession des chambres décorées avec goût. Une douche bienfaitrice plus tard, nous voilà attablés au seul bar du coin, Laurent et moi.

 En un tournemain : une assiette
 au brucchio et des gnocchi

 Un Casa bien mérité. On part chercher les autres pour un apéro commun sur la terrasse du café avec vue panoramique en 3D. Marie-Laure (ex-boulangère niçoise et prise de passion pour la Corse avec pour activité la gestion de chambres d’hôtes), est de retour au gîte. En un tournemain, elle nous prépare une assiette Corse au bruccio, puis des gnocchis maison, au veau, un fondant au chocolat, accompagné de vins rosé ou de rouge corse. Marie-Laure nous raconte sur son adaptation à la vie Corse (deux ans). Encore une bonne adresse que Daniel a notée, dans l’idée d’y revenir.